Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. L’adage vaut tout son pesant d’or dans le feuilleton qu’il convient d’appeler Moïse Katumbi-G7.
La simultanéité des démissions orchestrée par ces acteurs de la scène politique, au centre de l’actualité, a poussé les plus perspicaces des analystes à conclure à une complicité agissante entre les deux camps.
A l’avant-garde de l’information et de l’analyse, votre quotidien de chevet, Le Palmarès, avait, dès l’annonce de la démission de Moïse, stigmatisé la collusion entre ce dernier et le G7.
Tous ceux qui sont suffisamment instruits dans les différents salons huppés du pays, savent depuis un certain temps que le G7 avait déjà trouvé son candidat pour la présidentielle de 2016. Ils avaient ainsi la mission de l’imposer à leur famille politique à défaut d’obtenir un parrainage en douceur.
Les sociétaires du G7 avaient à ce point manœuvré à livre ouverte que tout le monde les avait vus venir trop longtemps. Et tout s’est passé comme prévu : une fois l’entreprise visant à imposer leur produit présidentiable pour 2016 avortée et ses défenseurs déboutés, le maître se devait de leur manifester publiquement leur soutien. Ainsi devait commencer le plan B du G7 et de leur mentor. Et il a déjà commencé.
Accélérateur
En effet, au lendemain de la démission de l’ancien Gouverneur du Katanga, les membres du G7 se sont répandus en dénégation, niant que Moïse Katumbi était l’un des leurs ou avait agi par solidarité d’action.
On en était là lorsque, un des ténors de cette plateforme (le même) a finalement lâché le morceau.
Intervenant sur la place publique, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a révélé que son Groupe était prêt à soutenir la candidature de Moïse à la présidentielle, si ce dernier se lançait dans la course.
Oui, le morceau a été lâché. Et il ne pouvait en être autrement. Surtout pour un Kyungu qui a été complice de première heure dans la fronde, sur fond de boutade lâchée à Lubumbashi le mardi 24 décembre 2014.
Ce jour-là, devant les Lushois et le monde, le président de l’Unafec en avait dit et fait plus que Moïse lui-même.
D’autre part, le même jour, à la suite de la boutade sur le 3ème penalty, un autre membre du G7, non des moindres, s’était illustré par un Tweet plus qu’accusateur.
En effet, Olivier Kamitatu posait : « Dès aujourd’hui, à partir de Lubumbashi, au Katanga, l’histoire s’accélère … ».
L’histoire s’accélère tellement que le G7 est obligé de se dévoiler. Très bientôt donc, sera annoncé le grand mariage, après un long adultère dans l’ombre et sous le foyer …
Par LP