Mines : De MCK à NB Mining : la mutation se faite dans la transparence

Mardi 2 août 2016 - 11:15
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Selon le président de la société NB Mining, anciennement appelée MCK, ex-propriété de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, le rachat de cette entreprise s’est opéré dans la transparence et dans le respect absolu des règles de droit commercial de la République démocratique du Congo.

Pascal Beveraggi qui dit entretenir de bonnes relations avec les autorités congolaises, a donné cet éclairage jeudi 28 juillet dernier lors d’un entretien avec la presse. Selon lui,
le chairman du TP Mazembe n’a plus aucun intérêt dans cette nouvelle société.

Pascal Beveraggi précise, en outre, que NB Mining est un groupe français qui opère dans plus de 30 pays d’Afrique, et revendique partout le même esprit d’indépendance et d’intégrité. Necotrans (Getma) est installé en RDC depuis 1995, rappelle-t-il, sans jamais subir des difficultés particulières.

Ce groupe, spécialiste de la logistique porte-à-porte, compte près de 5 000 salariés sur le continent africain, intervient et opère dans quatre métiers différents. Il s’agit de la logistique pétrolière et minière, le transport terrestre et maritime, la gestion des terminaux maritimes et ports secs, les activités minières et aéroportuaires.

Pascal Beveraggi soutient aussi que son ambition, dans le cadre de cette acquisition, c’est de jouer pleinement son rôle d’opérateur économique en République démocratique du Congo (RDC), en créant de la valeur ajoutée avec un savoir-faire et une complémentarité de services.

Cette ambition pour la RDC ne se limite pas qu’au Katanga, insiste-t-il. Ce groupe se dit également intéressé par les ports internationaux de Matadi et Boma ainsi que la gestion de la voie ferrée Matadi-Kinshasa. Il engage sa croissance notamment en exportant ses acticités en dehors de la République démocratique du Congo.

Dans le cadre du développement des activités en Afrique du Sud, au courant de l’année 2015, ce groupe a réalisé plusieurs acquisitions. Beaucoup de partenariats ont été signés avec des gouvernements.

Quant aux interférences politiques, le président de la société NB Mining note que tous les opérateurs économiques sont sensibles aux orientations politiques et économiques du pays. Il dit avoir confiance en la politique menée par le gouvernement de la République démocratique du Congo. Car, sinon, la société MCK n’aurait jamais été rachetée.

Pour preuve, le n°1 de cette entreprise dit avoir eu l’occasion de s’entretenir à plusieurs reprises avec le premier ministre Augustin Matata Ponyo, notamment pour échanger sur les orientations générales de ce projet d’entreprise.

» J’ai reçu un accueil encourageant et je crois fermement à l’action que le chef du gouvernement porte aux enjeux économiques de la République démocratique du Congo pour son développement « , rapporte-t-il.

Du point de vue international, Beveraggi croit au rôle d’accompagnement que peut avoir la diplomatie française en ce qui concerne son entreprise. «

Observer un président de la République se déplacer en voyage officiel avec des patrons d’entreprises ne choque personne. Au contraire, c’est une manière d’exporter, développer ou conforter des liens économiques et politiques « , estime-t-il.

Pour lui, il est important que les chancelleries relayent cet accompagnement pour faciliter et maintenir ce lien.

Ce groupe français vient de créer, à Lubumbashi, un centre de formation dédié aux jeunes afin de promouvoir chaque année environ 200 élèves aux différents métiers liés à son domaine d’activités.

Par LM