L'élection du président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, au posté de président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) marque un tournant décisif dans la vision d’une nouvelle diplomatie parlementaire. Autant pour l’homme, Aubin Minaku, que son pays, la RDC, c’est un pas important dans la marche vers l’émergence Pays debout, l’Afrique francophone a jeté son dévolu sur la RDC pour la représenter dignement au sommet de l’APF. Bien plus, pour Minaku, cette élévation est le couronnement d’un combat politique réfléchi, solidement bâti sur la constance et la loyauté.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a, à l’issue des assises de Berne, en Suisse, élu son nouveau président. C‘est sur Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, que les Parlements de l’OIF ont jeté le vendredi 10 juillet 2015, leur dévolu, à l’issue des travaux de la 41ème session de ce réseau parlementaire.
Aubin Minaku, qui succède au sénateur canadien Paul McIntyre, préside aux destinées de ce grand réseau d’influence et de contact diplomatique, comptant près de 70 pays associés, représentant un tiers des Etats membres de l’ONU.
L’ascension du président de la Chambre basse du Parlement congolais pérennise le rayonnement de la RDC, un « pays debout » dans le concert des nations. En trois, ans passés au perchoir de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku a déjà battu le record pour ce qui concerne l production législative.
Dans son discours, en tant que nouveau président de l’APF, Aubin Minaku a affiché sa détermination pour la redynamisation de l’organisation, la promotion de la démocratie, la promotion de la femme, l’emploi des jeunes, la lutte contre le terrorisme et le réchauffement climatique.
LE PRIX DE LA CONSTANCE ET DE LA LOYAUTÉ
En politique, la constance et la loyauté sont des fondamentaux qui soutiennent tout engagement. Ce sont les deux piliers d’un combat politique prometteur Pour l’avoir expérimenté, hombre d’acteurs politiques, en RDC tout comme à l’étranger, sont allés de succès en succès. Président de l’Assemblée nationale depuis les élections de 2011 Aubin Minaku a bâti son engagement politique sur deux piliers la constance et la loyauté. C’est donc sans étonnement qu’il vient d’être porté aux commandes de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Pour la RDC, c’est un honneur que toute l’Afrique francophone ait pu se liguer derrière la candidature d’un de ses fils, Aubin Minaku.
Depuis les dernières assises de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, l’Afrique francophone s’est mobilisée comme un seul homme pour soutenir l’unique candidat du continent au président de l’APF. Depuis le vendredi 10 juillet 2015, le rêve est devenu réalité. Minaku trône au sommet de l’APF. Que dire de cette élévation ? En politique, la constance est une vertu qu’il faut savoir cultiver. Elle finit toujours par payer. Engagé aux côtés du chef de l’Etat et très actif au sein de la Majorité présidentielle où il assume les fonctions de secrétaire général. Minaku est resté fidèle à la ligne politique qu’il, s’est choisi. La loyauté au chef de l’Etat a raffermi davantage son engagement. Son élévation à la tête de l’APF est le gage d’un idéal politique que Minaku assume depuis son adhésion au PPRD, son parti politique, et la poursuite de son combat politique aux côtés du chef de l’Etat, Joseph Kabila.
En alignant aux commandes de l’APF le président de son Assemblée nationale, la RDC en tire également d’importants dividendes. De prime abord, le fait pour l’ensemble des pays membres de l’APF de confier les destinées de cet important réseau parlementaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à la RDC témoignent de la confiance que l’on accorde désormais au pays de Joseph Kabila. Résolument, la RDC est un « pays debout ».
Par rapport à l’Afrique qui a accepté de porter unanimement la candidature de Minaku, c’est une marque de reconnaissance aux gros efforts que continuent d’entreprendre la RDC pour être en mesure de jouer son rôle de locomotive du continent noir. ‘Minaku à la présidence de l’APP rime avec une force retrouvée. pour la RDC. C’est aussi un rempart pour le pays d’intensifier le lobbying pour faire triompher sa thèse à l’échelle internationale. De ce point de vue, l’APF est un bon tremplin pour y arriver.
Les réactions
En réaction à cette élection, la députée nationale Geneviève Inagosi, qui était sur place, a salué le « désenclavement diplomatique » de la RDC, avec cette reconnaissance internationale des efforts du président Joseph Kabila et du Parlement congolais, avec l’honorable Aubin Minaku, dans la promotion de la démocratie. Elle a souhaité que la promotion de la femme soit parmi les grandes réalisations du président Minaku.
Une autre élue, parmi les parlementaires francophones de la RDC à Berne, Mme Jolie Kenda a estimé que l’élection du président de l’Assemblée nationale de la RDC à la tête de l’APF traduit l’attachement de l’ensemble du pays aux valeurs
de la Francophonie où l’accent particulier est porté sur la démocratie et l’Etat de droit. Deux principes qui fondent la vision du président de la République, Joseph Kabila. a-t-elle souligné.
Pour sa part, le député Pius Muabilu, membre de la délégation, s’est exprimé en ces termes : « C‘est pour la première fois en 48 ans qu‘un Congolais occupe cette haute dignité diplomatique internationale. Le président Aubin Minaku a également été décoré Grand croix de la Pléiade, la plus haute distinction de 1‘organisation».
Dans la foulée, le député Christophe Lutundula a souligné que le président Minaku porte désormais les aspirations légitimes des populations des 18 pays francophones du monde en termes de démocratie, de développement partagé.
Les élus et les peuples francophones espèrent que le mandat du président Minaku apportera un vent nouveau dans cet espace linguistique et politique qui n’est pas épargné par les atteintes aux libertés fondamentales, par les menaces terroristes et la lenteur de développement.
Objectifs de l’Assemblée parlementaire de la francophonie
L’Assemblée a pour objectifs:
- de représenter auprès des instances de la Francophonie les intérêts et les aspirations des peuple8 de l’espace francophone;
- de promouvoir la démocratie, l’Etat de droit et les droits de la personne, plus particulièrement au sein de la communauté francophone ;
- d’apporter une perspective politique aux instances de la Francophonie;
- de se saisir de toutes questions l’intéressant, notamment celles relatives à l’actualité politique internationale, et de transmettre des avis en conséquence aux instances de la Francophonie;
- de s’assurer que les Déclarations et résolutions adoptées par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, ci après appelée le Sommet », sont mises en œuvre et exécutées par l’Organisation internationale de la Francophonie et les opérateurs dans les délais requis ;
- de favoriser la coopération et de renforcer la solidarité au sein de la communauté francophone, dans le respect du droit au développement ;
- de faire connaître et de p- mouvoir le rôle international des parlementaires ;
- de contribuer an développement et à la connaissance réciproque des cultures et des civilisations des peuples qui font un usage habituel de la langue française, sans être de culture et de civilisation françaises ;
- de contribuer au rayonnement de la langue française.
FONCTIONS ET ACTIVITES DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DE LA FRANCOPHONIE
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie est un lieu de débats, de propositions et d’échanges d’informations sur tous les sujets d’intérêt commun à ses membres.
Par ses avis et recommandation à la Conférence ministérielle de la Francophonie et au Conseil permanent de la Francophonie, elle participe à la vie institutionnelle de la Francophonie. Elle intervient devant les chefs d’Etat lors des Sommets de la, Francophonie.
En étroite collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), elle engage et met en œuvre des actions dans les domaines de la coopération interparlementaire et du développement de la démocratie. Ses actions visent à renforcer la solidarité entre institutions parlementaires et à promouvoir la démocratie et l’Etat de droit, plus particulièrement au sein de la communauté franco phone.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie mène un important travail de réflexion portant sur des sujets tels que les libertés et droits politiques, les Parlements et la communication, l’espace économique francophone et la coopération décentralisée ou encore l’éducation, les obstacles à la diffusion des connaissances dans les pays francophones ou la place du français dans les organisations internationales. L’Assemblée se prononce sur la base de rapports établis par ses Commissions.
L’ACTION POLITIQUE
L’assemblée parlementaire de la Francophonie adopte des résolutions sur des sujets intéressant la communauté francophone dans les domaines politique, économique, social et culturel. Elle adopte également des avis et des recommandations destinés à la Conférence ministérielle de la Francophonie et au Conseil permanent de la Francophonie ainsi que des recommandations destinées aux chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage.
LE POTENTIEL