Malgré les menaces et les obstructions administratives, la Dynamique a fait son meeting le dimanche 24 avril à la place dite Triomphale en face de stade des Martyrs. En fait l'Opposition s'était réunie devant le siège du Fonus de Joseph Olengakoy car la place initialement prévue était curieusement occupée par une équipe de football. Un match qui a commencé très tôt le matin et qui n'en finnissait pas. L'Opposition y a vu une manouvre du régime pour l'empêcher d'occuper cet espace. Qu'à cela ne tienne, les opposants se sont légèrement déportés au Fonus qui se trouve à proximité du terrain qui sert d'aire de jeu. Au complet, les opposants de la Dynamique ont redit leur opposition à participer au Dialogue politique. Ils ont aussi redit leur attachement au respect de la Constitution. Un patrimoine commun que la population a le devoir de défendre selon Ingele Ifoto, ancien ministre et cadre de la Dynamique. Vital Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale et patron de l'UNC a harangué la foule en disant qu'il faut chasser la peur. Il a aussi mot la pression sur la Cour constitutionnelle qui a été saisise par la Majorité présidentielle pour interpréter notamment l'article 70 de la Constitution. Kamerhe a dit que la Cour constitutionnelle doit considérer que personne n'est au dessus de la Constitution, y compris le chef de l'État. Vital Kamerhe a demandé à la haute cour d'être digne et de ne pas avaliser un «référendum constitutionnel» déguisé. Après que chaque leader ait pris la parole, la foule avait entonné une chanson d'aurevoir au président Kabila dont c'est le dernier mandat. L'espace des libertés individuelles et publiques s'est rétréci considérablement en RDC après 26 d'ouverture démocratique. Les autorités ont délivré toutes sortes de messages menaçants pour décourager la population à se rendre nombreux au meeting de l'Opposition. Ces restrictions ne vont pas aider à la tenue du Dialogue politique. La tâche du facilitateur Edem Kodjo se complique davantage, elle qui était déjà difficile. Le G7 en guise de solidarité avait délégué un de ses cadres. Car ses ténors étaient tous à Lubumbashi
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