Le Professeur André Mbata regagne le pays dans les jours à venir après, plus de quarante cinq jours, passés en Afrique du Sud, suite à une agression armée par des bandits Sud-Africains. Ces avaient fait irruption dans sa chambre d’hôtel avant de lui tirer des coups de bal. La correspondance sur le Prof Mbata qui nous est parvenu annonce que cet érudit rd-congolais va passer quelques jours en Rd-Congo avant de s’en voler pour, Addis-Abeba en Éthiopie où il est invité par une association des Procureurs Africains. Au cours ce rendez-vous, Mbata va animer une conférence. Après l’étape d’Addis-Abeba,
il va regagner le pays pour renouer avec les enseignements à l’Université de Kinshasa où les étudiants de la Faculté de droit réclament à cor et à cri son retour après l’attaque meurtrière dont il a été victime. Tenez, les enquêtes sont d’ores et déjà ouvertes par la police Sud-Africaine sur cette affaire. Mais aucun n’est encore donné jusqu’ici. Il sied de rappeler que Mbata figure parmi les intellectuels Rd-Congolais qui se sont opposés à la révision de la Constitution. Il est allé très loin en contredisant le livre de Boshab qui ouvrait la voie à la révision.
Depuis, Mbata est dans le viseur du régime. Il a, à plusieurs fois, fait l’objet des menaces de mort et autres. Il est aussi mis en cause par le pouvoir des dernières de Kinshasa au site de l’UNIKIN. Le pouvoir l’accuse d’avoir instrumentalisé les étudiants pour se rebeller contre la loi électorale dit de Boshab. Malgré cela, Mbata garde sa conviction politique qu’il faut qu’il ait un transfert de pou-voir de manière démocratique en 2016. C’est le sens de son combat à l’entendre parler. Avant de rendre en Afrique du Sud, Mbata avait large écho de ses articles publiés à la quatrième revue Africaine. Les articles de Mbata invites des dirigeants Africains fin mandats à suivre l’exemple de la démocratie Béninoise qui à travers ses dirigeants n’ont jamais suscité l’idée de réviser la Constitution de leur pays. Mbata a, dans un de ses ouvrages, convié Kabila à faire preuve de la maturité politique en suivant l’exemple du Benin, question d’éviter de plonger le pays dans un chaos politique sans précédent.
MTN