Radio Okapi est un média important pour le peuple congolais car c’est la seule Radio nationale qui existe en République démocratique du Congo. Le chef de la Monusco, Martin Kobler l’a affirmé mardi 7 avril dans le cadre de la restitution de la réunion qu’il a eue la veille avec le gouvernement congolais sur notamment la mission de la radio onusienne.
« C’est très important de garder Radio Okapi dans le pays », a déclaré Martin Kobler qui a indiqué que Radio Okapi doit être pérennisé.
« On a discuté sur la pérennisation de Radio Okapi parce que la Monusco un jour va quitter le pays mais qu’est-ce qui va se passer avec Radio Okapi ? », s’est-t-il interrogé.
Concernant l’inquiétude du gouvernement qui estime que Radio Okapi va au-delà de son mandat et dévient une radio généraliste, Martin Kobler souligne : « Radio Okapi reste dans le cadre de son mandat ».
« Nous [Monusco] avons peut-être un mandat généraliste. C’est pourquoi Radio Okapi a une fonction très importante en tout ce qui concerne le mandat [de la Monusco] en cette période difficile des élections », a ajouté le patron de la mission onusienne.
Martin Kobler indique qu’il a transmis au gouvernement “la charte électorale, les principes, la philosophie et le code de bonne conduite de Radio Okapi”.
« Cette radio est très importante pour le pays. La chose la plus importante est de pérenniser Radio Okapi comme radio pour le peuple congolais. C’est la seule radio nationale ici. J’ai aussi proposé au gouvernement d’utiliser Radio Okapi, la Ceni [Commission électorale nationale indépendante] d’utiliser Radio Okapi pour des campagnes de sensibilisation », a poursuivi Kobler.
Radio Okapi a été créée le 25 février 2002. Elle est le fruit d’un partenariat entre la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RD Congo (Monusco) et la Fondation Hirondelle. Elle donne à tous les Congolais la parole et contribue encore au quotidien à la reconstruction du pays, à la restauration de la paix et à l’établissement d’un Etat de droit. Sa ligne éditoriale est fondée sur le respect des règles professionnelles et l’indépendance de la rédaction. Elle s’appuie aussi sur la vérification des sources, la rigueur professionnelle et l’altérité des points de vue. L’offre éditoriale privilégie les faits au plus près sans subjectivité, et en établissant une distinction entre faits et commentaires.