En évaluant la réaction de leur porte-parole
Julien Paluku indique que lui et ses pairs restent ouverts à toute enquête sur leur gestion
Agissant en qualité de Porte-parole des Gouverneurs de province, Julien Paluku a laissé entendre que lui et ses pairs restent ouverts à tout audit sur leur gestion comme le réclame la Participation populaire kinoise, PPK en sigle, dans une note adressée au Président de la République depuis le 24 décembre avec copies pour information à certaines autorités du pays.
Le Chef de l’exécutif de la province du Nord-Kivu a réagi ainsi à Radio Okapi qui l’a approché hier lundi 29 décembre au sujet de la démarche du Coordonnateur national de la PPK, l’Apôtre Thierry Bongo.
Le N°1 de la province du Nord-Kivu, tout étant ouvert, trouve à redire sur l’initiative prise par la PPK. Ce n’est pas pour rien qu’il souligne : «Je tiens à fixer toute l’opinion que la coopération internationale relève de la compétence exclusive du pouvoir central.
Et donc, à ce titre, il n’y a aucun gouverneur qui reçoit directement des fonds de la part des partenaires internationaux […] Même les fonds liés aux investissements en provinces sont encore gérés jusqu’à ce jour au niveau du gouvernement central.»
Il ne reste qu’aux autorités sollicitées de s’activer pour donner lieu à l’enquête sur les fonds mis à la disposition de tous les gouvernements provinciaux à travers une commission indépendante devant être composée des membres en provenance du gouvernement et du Parlement.
Dans le souci d’aboutir à des résultats conséquents après une enquête qu’il souhaite sérieuse et crédible, l’Apôtre Thierry Bongo tient qu’il soit associé à cette commission la Police nationale, l’ANR, la DGM, la Cour suprême de justice, le Parquet généralde la République et la Cour des comptes.
On comprend dès lors la motivation de l’expéditeur de la note qui en s’adressant au Président Joseph Kabila a réservé des copies à des personnalités de la RDC dont le concours est aussi de grande importance pour la réussite de cette enquête au nom de l’exigence de la transparence de la chose publique.
Datée du 24décembre, la note en question est parvenue auprès de ses principaux destinataires le vendredi 26 décembre. Les choses sont allées si vite que les personnes concernées par la demande de Thierry Bongo ont réagi à travers leur Porte-parole qui ne voit aucun inconvénient à tout audit sur la gestion des Gouverneurs de province.
Par KerK