Les forces politiques et sociales ont trouvé une stratégie pour barrer la route à un mandat supplémentaire de Joseph Kabila. Ces dernières ont le porté leur choix pour la sensibilisation de la population. Celle-ci appelée à prendre en mains son destin. C’est la raison de l’organisation d’une matinée politique, le mardi 25 novembre dernier, dans la commune de Kimbanseke.
Les opposants ont fait appel aux acteurs de la société civile dont Jérôme Bonso de la LINELIT et l’ancien Conseiller Tshisekedi, Joseph Mukendi qui ont harangué la foule sur le respect des textes fondateurs. Bonso a fait remarquer aux militants de l’UNC et de l’UDPS qu’il est impossible pour le pouvoir en place d’organiser les élections urbaines et présidentielles couplées aux législatives en 2015 et 2016. Car, à son entendement, le processus électoral a pris du retard à cause de la volonté qu’affiche le pouvoir en place de ne pas vouloir organiser les élections.
Face à cela, Bonso a convié le pouvoir en place à convoquer le dialogue selon l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et selon la résolution 2098. Pour sa part, Joseph Mukendi a prêché contre la peur qu’il considère comme l’astuce qui freine l’humain à revendiquer ses droits. Il a convié la population de cette contrée de la capitale à braver la peur si ses droits n’étaient pas respecter. «C’est à vous de décider sur votre destin. Alors, vous devez ôter la peur», a lâché Mukendi. «Burkina-Faso», rétorquait la population au moment de chaque intervenant. Bruno Mavungu de l’UDPS a retenu la date du 26 novembre comme journée commémorative des combattants de la liberté qui ont péri en novembre 2011, pendant les élections. L’UDPS Mavungu fait savoir que son parti a ouvert un registre des combattants qui ont été tués afin que celui-ci soit déposé à la CPI comme plainte contre le président, Joseph Kabila pour crime contre l’humanité. La salle avait vomi du monde. Mavungu, Mbikayi, et autres se sont extirpés pour trouver passage. Les opposants n’entendent pas s’arrêter là. Ils vont intensifier l’activité dans les vingt quatre communes de la capitale pour éveiller les consciences.