Le Gouvernement congolais a mis en circulation de nouveaux bus de transport en commun dans la ville de Kinshasa. Actuellement, se déplacer d’un coin à un autre ne pose plus problème dans la capitale. Comme le bonheur des uns fait le malheur des autres, les kinois qui ont investi dans les minibus 207 voient d’un mauvais œil l’initiative du Gouvernement.
Les passagers s’alignent pour y prendre place à bord de nouveaux bus, les receveurs des 207 se moquent d’eux. Pour leur part, les chauffeurs de bus privés manifestent leur désarroi : « Si ces bus avaient donné du boulot à tous les chauffeurs, nous serions contents. Mais ce n’est pas le cas, parce qu’il n y a pas moyen de solliciter une embauche dans ces nouvelles sociétés de transport en commun ».
« Pour ma part, j’étais allé solliciter un emploi au moment du recrutement des chauffeurs Transco à la Fikin. A ce jour, comme la chance ne m’a pas souri, j’encourage ceux qui ont été retenus à faire un bon travail », a souligné un chauffeur.
« Certains chauffeurs ont recouru à des relations pour obtenir une place. Nous déplorons cette manière de recruter, car beaucoup de chauffeurs performants ont été pénalisés. Voilà pourquoi le Gouvernement doit s’en tenir au principe de test pour donner la chance à tout le monde », a déploré papa Edo, taximan de son état.
« Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » dit-on. Comme on le comprend, l’avènement de l’esprit de vie et de Transco n’a pas apporté qu’un sourire à la population. Les « 207 », surnommés « esprits de mort » sont soumis à une rude épreuve. Puisque de nombreux chauffeurs se plaignent pour totaliser les recettes journalières. Mais qu’à cela ne tienne, le Gouvernement, à travers le ministère des Transports et Voies de communication, agit en fonction d’un programme. C’est progressivement que le secteur du transport en commun offrira du travail à un grand nombre de chauffeurs.Simard Simon Tsoumbou