Le XVe sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie s’ouvre ce samedi 29 novembre à Dakar au Sénégal. De l’aéroport Léopold Sedar Senghor au Centre international des conférences de Dakar qui va abriter le sommet, la ville vit déjà au rythme de cette grande rencontre du monde francophone. Depuis le jeudi, de nombreuses délégations arrivent dans la capitale sénégalaise. Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, et son épouse y sont arrivés vendredi dans la soirée.
Près de 20 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à ce XVe sommet de la Francophonie.
Parmi eux, le nouveau président du Burkina Faso, Michel Kafando, l’un des premiers arrivés dans la capitale sénégalaise vendredi en début d’après-midi. Il a été suivi de son homologue du Niger, Hamadou Yousoufou.
Une heure plus tard, c’est le Premier ministre belge, Charles Michel, qui a été reçu à sa descente d’avion, comme ses prédécesseurs, par le président sénégalais Macky Sall, hôte du sommet.
La veille, les délégations du Canada, de l’Ile Maurice, de la Tunisie et du Vietnam étaient déjà arrivées à Dakar.
Le Sénégal accueille cette rencontre à la suite de la RDC, qui avait abrité le 14e sommet de l’OIF.
A l’occasion de ce sommet de Dakar, le chef de l’Etat de la RDC laissera la présidence de la Francophonie à son homologue sénégalais.
Une succession sujette de fierté
Déjà à Dakar, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, qui venait de participer à la conférence ministérielle de la Francophonie, a été reçu jeudi 27 novembre par le président du Sénégal Macky Sall.
Il a déclaré que la RDC était fière de passer le flambeau au Sénégal.
« La RDC c’est un sujet de fierté que la succession se fasse dans la République du Sénégal, un des pays géniteur de la Francophonie, et par le président Macky Sall dont l’engagement pour la cause de la Francophonie est connu de tous», a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.
Parmi les dossiers qui vont être abordés pendant ce sommet de Dakar, il y a notamment celui de la succession du secrétaire général de la Francophonie, le Sénégalais Abdou Diouf.
Après trois mandats, l’ancien président sénégalais n’a pas souhaité brigué un autre mandat.