Kimbangu,Lumumba, Kabila,KLK ou Congo sat 1. Chacun y va de son appellation. Toutefois, la RDC se vante, après le Nigeria, l’Egypte et l’Angola, de rejoindre le petit cercle des Etats africains désireux de se doter d’un satellite en propre. Selon le vice-Premier ministre et ministre des PT&NTIC, Thomas Luhaka, le coût du projet «CONGO SAT 1» est de 320 millions de dollars. Pourtant, un satellite, ça n’est pas sorcier et ça ne demande pas autant.
Pour preuve, trois lycéennes sud-africaines de Cape-Town s’en sont fabriqué le leur, tel un jeu d’enfants. Et le satellite sera lancé dans l’espace en 2016. Les trois ados ont, en effet, été retenues lors du programme de formation axé sur les sciences, la technologie et l’ingénieurie et les maths(STEM) initié par Micro entreprise Development organisation, MEDO en juin 2015. Elles ont précedemment réussi avec brio les tests de l’assemblage d’un petit robot qui utilise divers mécanismes pour s’éclairer, vibrer, se mouvoir. Au mois de décembre prochain, les trois lycéennes compléteront leur formation par des stages à la faveur des vacances scolaires en vue de finaliser leur satellite. Pendant ces temps, les officiels r-dcongolais courbent l’échine devant les Chinois d’Exim Bank en vue de l’obtention d’une ligne des crédits pour ensuite faire une commande de fabrication d’un satellite auprès des autres chinois de la firme Great Wall Industry Corporation. Et si jamais l’accord aboutit, la mise en orbite de Congo Sat 1, ne pourrait intervenir que trois ans après le démarrage des travaux de sa fabrication.
Et si le gouvernement sollicitait l’expertise de 3 lycéennes et affectait les millions qu’il veut consacrer à la fabrication du satellite à la redynamisation de la faculté de polytechnique de l’université de Kinshasa qui n’est plus que l’ombre d’elle-même faute des profs attitrés.
POLD LEVI