Selon certaines sources fiables, le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie PPRD se prépare pour aller en Congrès en vue de discuter sur la marche du parti et de son avenir. La question relative à la suc-
cession de Joseph Kabila sera également au menu de ces assises. Ce congrès est annoncé dans deux semaines où seront des ambassadeurs et missions diplomatiques en poste en RD-Congo. Selon les mêmes sources, ce congrès est l’initiative d’Évariste Boshab, secrétaire général du PPRD qui, d’après des sources proches du secrétariat général ce même parti, serait en train de se préparer pour être candidat président en 2016, à défaut d’un troisième mandat de Kabila dont le mandat arrive à termes en 2016.
Boshab aura du mal à faire passer son idée d’être investi candidat PPRD en 2016 car Minaku et Matata ne lui laisseront pas le champ libre. Ces deux hommes de main de Kabila caressent aussi le projet pour briguer la magistrature suprême. Ce que Boshab doit retenir Kabila vise entre Matata et Minaku s’il ne parvenait à se maintenir au pouvoir. Le VPM de l’intérieur Boshab doit revoir ce calcul à ce sujet surtout qu’il n’a bonne presse au sein de l’opinion. Difficile aussi pour Boshab d’espérer briguer la magistrature. L’homme n’a pas des entrées à l’international pour négocier le fauteuil présidentiel. Matata qui est le PM, s’est procuré des entrées sur le plan international. Ses relations avec les institutions des Breton-Wood particulièrement avec la numéro un du FMI, Christine Lagarde, la maitrise et la croissance du cadre macro-économique en témoignent. Minaku se recherche encore à l’international.
C’est à peine qu’il vient de frayer des relations sur fonds de son poste comme Vice-président des parlementaires francophones où il s’était dernière-ment rendu à Paris pour une réunion. Cette absence de
leadership au sein du PPRD risque d’effondrer la majorité. Déjà que le PALU va présenter un candidat en 2016 comme pour dire qu’il ne soutiendra le prochain candidat du PPRD. Le MSR va sûrement faire alliance avec d’autres formations politiques ainsi de suite avec d’autres partis de la majorité. Tenez à comprendre que
l’après Kabila sera le déluge. La majorité ne saura conserver le pouvoir après Kabila par manque d’un leader.
paul MulaNd