Incarcéré depuis le 20 janvier 2015 à la prison de Centrale de Makala, le président national de la SCODE (Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement) et initiateur de la Solidarité Katangaise, le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, n’a pas encore recouvré sa liberté. A entendre ses avocats, son dossier est en cours d’examen au niveau de la justice sans plaignant.
Pendant ce temps, plusieurs langues se délient pour exiger sa libération sans condition. La dernière en date vient de sa formation politique, la Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement (SCODE). Dans un communiqué de presse daté du jeudi 12 février 2015 et signé par son Secrétaire général adjoint, ShesheMaloba, SCODE exige la libération sans condition de son président, le Bâtonnier Jean-Claude Muyambo, de son Secrétaire général Cyrille Mumpapa, du défenseur des droits de l’homme Christopher Ngoyi, des militants arrêtés lors des manifestations du 21 janvier 2015 ainsi que de tous les détenus politiques.
Le Parti de Jean-Claude Muyambo interpelle les hommes de loi afin qu’ils gardent leur totale indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif, en sachant que les hommes passent et les institutions restent.
Tout en déplorant et condamnant pour la énième fois les morts survenus à la suite des événements survenus les 19, 20 et 21 janvier 2015, SCODE présente, une fois de plus, ses condoléances aux familles éprouvées. Ce parti dénonce l’utilisation de la police et des militaires avec des armes de guerre pour de simples opérations de maintien de la paix.
Concernant les tueries récurrentes à Beni, SCODE exige qu’une commission d’enquête indépendante soit instituée pour faire la lumière sur ces événements macabres et demande au gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour que les citoyens congolais, sur l’ensemble du territoire national, vivent en paix.
Ce parti félicite le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, pour son patriotisme et sa prise de position conforme à la volonté populaire.
Dans le même registre, le président de la Solidarité katangaise a haussé le ton pour exiger la libération de son initiateur, Jean-Claude Muyambo.
Dans sa déclaration du jeudi 12 février 2015, Crispin LwambwaMilambu, se basant sur la déclaration universelle des droits de l’homme, a demandé aux responsables de la MONUSCO tant à Kinshasa qu’à Lubumbashi de mettre tout en oeuvre pour le recouvrement de leur liberté par Jean-Claude Muyambo, Cyrille Mumpapa et Augustin Mulongoy, pour que la paix sociale règne dans la province du Katanga.
ERIC WEMBA