Meeting de « Sauvons la RDC »:
Un dispositif important des éléments en uniforme a pris d’assaut tôt le matin d’hier dimanche l’esplanade du boulevard Triomphal afin de disperser les militants de cette plateforme sociopolitique déterminée à barrer la route à la révision constitutionnelle et à la modification de la loi électorale pour permettre le glissement de mandats des députés nationaux et du président de la République!
Les éléments de la police nationale, armés jusqu’aux dents, dans leur tenue d’anti-émeute, ont pris d’assaut l’esplanade du boulevard Triomphal et ses environs très tôt le matin d’hier dimanche 11 janvier 2015 pour empêcher tout rassemblement dans cet espace, empêchant ainsi à » Sauvons la RDC » de tenir son rendez-vous de » vérité » aux Kinoises et Kinois.
Ainsi, la plateforme sociopolitique » Sauvons la RDC » a été gênée de tenir son meeting. Et pourtant, l’autorité urbaine a été informée de cette rencontre entre les membres de » Sauvons la RDC » et les militants mobilisés depuis plusieurs jours pour assister au meeting où des vérités devaient être dites contre la révision constitutionnelle et de celle de la loi électorale pouvant permettre le glissement du mandat du président de la République et des députés nationaux.
Des responsables de cette plateforme ont parlé d’une attaque. On se croirait, ont-ils encore soutenu, dans une guerre, alors qu’il s’agit d’une manifestation des gens pacifiques qui tiennent à défendre leurs droits reconnus par la loi fondamentale du pays.
Les responsables de cette plateforme sociopolitique ne sont pas étonnés de voir des éléments de la police, déployés par les autorités policières et politique de Kinshasa pour empêcher la tenue de leur meeting.
Il y a quelques jours, les mêmes éléments avaient barré la route aux membres de l’organisation chère à Martin Fayulu au niveau de Pascal, dans la partie Est de Kinshasa, pour les empêcher de distribuer les invitations aux Kinoises et Kinois de venir prendre part au meeting. Des personnalités politiques de cette structure ont été enlevées, selon leurs déclarations, pour être relâchées quelques heures après.
Par LKT