La Grande-Bretagne a suspendu son aide financière à la police nationale Rd-Congolais. Une aide estimée à 76 millions d’euro par an. Cette décision du gouvernement britannique fait suite au rapport accablant des nations-Unis et de l’ONG Human Right Watch contre les violations des droits de l’homme en Rd-Congo observées pendant l’exécution de l’opération «Likofi». Ce retrait va peser à la Rd-Congo qui ne vit que de financement extérieur. C’est aussi le début des sanctions de la communauté internationale contre la Rd-Congo qui n’a jamais fait le bon élève en la matière. Au coté gouvernement, aucune réaction jusque-là. Des initiés analysent que c’est début des sanctions contre le pays de Joseph Kabila qui s’illustre dans la mauvaise gouvernance et le non respect de la liberté de l’expression. «D’autres sanctions vont tomber dans les jours à venir contre le régime.
Le British n’ont donné que le go», précise une source diplomatique. C’est le 15 septembre que les nations-unis avaient publié un rapport contre les violations des droits de l’homme en Rd-Congo observées pendant l’opération «Likofi». Ce qui avait couté l’expulsion de Scott Campbell, responsable du Bureau conjoint des nations-Unis pour les droits de l’homme. Quelques jours après, l’ONG Américaine, Human Right Watch a cloué l’affaire en apportant des preuves en appui au rapport de Campbell. L’ONG Américaine a exigé la démission de Kanyama et a porté plainte contre le gouvernement Rd-Congolais pour crime contre l’humanité. Richard Mujey, patron de la territoriale avait qualifié ledit rapport de léger. Pour l’instant, l’ONG Américaine poursuit avec des lobbyings sur le plan international pour que les coupables répondent de leur acte. Ce qui est sûr, des tètes vont tomber dans cette affaire qui n’arrange pas le pouvoir de en place.
yves buya