« Nous sommes très impressionnés de voir jusqu’à quel point l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) est la réponse au problème de la main-d’œuvre qualifiée des opérateurs économiques. Nous qui tenons à offrir à nos partenaires et clients des produits et services de qualité, nous sommes maintenant rassurés de l’expertise de l’INPP. Nous sommes convaincus de pouvoir réaliser nos performances grâce à l’INPP qui peut bien nous accompagner dans le renforcement des capacités de nos employés. Nous sommes, donc, très agréablement surpris de constater que l’INPP est à mesure de nous apporter des réponses appropriées aux problèmes de renforcement des capacités de nos employés. C’est dire, aujourd’hui, que la compétition est ouverte et qu’il faut que nous soyons à un niveau acceptable». Ces propos sont du Président de la Commission Commerce, Petites et Moyennes Entreprises de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Kasembo Nyembo. Il les a tenus au terme de sa visite guidée, vendredi 17 juillet 2015, à l’INPP. L’hôte de Maurice Tshikuya Kayembe s’est fait accompagner, pour la circonstance, de l’Administrateur Délégué intérimaire de la FEC, Kimona Bononge.
A travers cette visite guidée, a martelé Kasembo Nyembo, les questions relatives à la nécessité de continuer à payer les cotisations à l’INPP par les entreprises membres de la FEC et aux capacités de l’institut à organiser un cadre propice pour l’organisation des formations ont trouvé une réponse positive. Le changement apporté à l’INPP, a-t-il poursuivi, permettra aux entreprises membres de la FEC de disposer d’un personnel compétent, indispensable pour rendre les entreprises congolaises beaucoup plus productrices et compétitives. D’où sa détermination à promouvoir les actions de l’INPP auprès des entreprises, pour que celles-ci puissent envoyer davantage leurs agents en formation à la 11ème rue Limete, et auprès des diplomates pour qu’ils puissent augmenter leurs appuis, afin que cet établissement public puisse mieux remplir sa noble mission de développer les compétences de la population active du pays.
Abordant dans le même sens, l’Administrateur Délégué intérimaire de la FEC, Kimona Bononge, a encouragé l’ADG Maurice Tshikuya Kayembe et tout son Comité de gestion à persévérer sur la voie de la modernité. Il a salué le choix de l’excellence et de la recherche de la qualité, cheval de bataille de l’ADG de cet établissement public.
Dans sa réponse, l’ADG de l’INPP, Maurice Tshikuya Kayembe, a commencé par rappeler que son institution compte deux principaux partenaires, à savoir l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la FEC. « Si l’INPP n’était pas en mesure de répondre aux attentes des entreprises, a précisé l’ADG, aujourd’hui l’institut est désormais en mesure de la faire ». Et cela, a-t-il indiqué, grâce à l’intervention du Japon qui, à travers son agence de coopération internationale, JICA, a soutenu les projets de formation des formateurs, la fourniture des équipements, ainsi que la construction des infrastructures, pour un montant de plus de trente-sept millions de dollars américains.
Michel LUKA