Pour enterrer les « contrevérités » habituellement diffusées sur la RDC et sur son Président, un panel d’intellectuels, sous la férule du ministre Mende, vient de publier "Kabila et le réveil du géant".
C’est par sursaut de nationalisme qu’un collectif d’intellectuels congolais s’est investi pour rédiger l’ouvrage ’’Kabila et le réveil du géant, le regard des uns et des autres", sous la coordination du ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga. Préfacé par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, ce livre a été porté sur les fonts baptismaux hier mercredi 4 novembre par Thomas Luhaka, le vice-Premier ministre, ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de la communication et de l’information.
Cet opus de 258 pages, édité cette année chez l’Harmattan à Paris, se révèle une réplique ardente aux antikabilistes qui se terrent à l’étranger. Il répond ainsi à un pamphlet intitulé "Le Congo rejette Kabila", produit et distribué depuis quelques semaines en librairie et sur la toile par un groupe de Congolais de la diaspora.
Pour Lambert Mende Omalanga, ce livre est "un outil de dédiabolisation" à la disposition d’un large public "pour tordre le cou à la pensée inique reflétant les clichés infamants qui se déclinent sur le pays à travers certains médias globaux que ces faibles d’esprit au sein du peuple se laissent aller à relayer trop souvent de manière inconséquente".
"Kabila et le réveil du géant" permet, selon le ministre Mende, de visualiser comment depuis son avènement, les indicateurs de la démocratisation et du développement sont passés au vert, à une vitesse diversement appréciée.
Le ministre a, en outre, remercié les six co-auteurs pour avoir, sur base de témoignages et d’un sondage d’opinion effectué au pays, "contribué à enterrer définitivement les contrevérités habituellement diffusées sur la RDC et sur son Président".
UNE PATROUILLE DES CRITUQUES
Franck Fikirini Mwene-Mbayu, Ivan Vangu Ngimbi, André Lite Asebea, Jean-Pierre Ekanga Mukuna, Jean-Bodin Shimuna et Omer Nsongo, comme l’a dit Lambert Mende, se sont constitués en une véritable patrouille d’esprits critiques "contre la suffisance et l’arrogance de ceux qui ont cru qu’il suffisait d’avoir vécu chez nos anciens colonisateurs pour avoir une meilleure connaissance des problèmes de la RDC et de ce qu’il faut pour le bonheur de son peuple ".
Les six auteurs précités permettent de visualiser comment depuis l’avènement de Joseph Kabila à la tête de la RDC, " les indicateurs de la démocratisation et du développement socioéconomique sont progressivement passés au vert, à une vitesse diversement appréciée ".
UNE TRIBUNE D’EXPRESSION
Au fait, le Gouvernement, à travers le ministère de la Communication et Médias, a offert à ces six témoins de l’histoire une tribune d’expression consacrée "pour en finir avec les contre-vérités débitées délibérément par des Congolais expatriés, devenus des véritables missionnaires du Congo bashing, qui n’est qu’une manière d’imposer sous nos tropiques la prépondérance de la bienpensance occidentale qui émascule l’Afrique et les Africains en général ".
La haine contre le chef de l’Etat congolais à laquelle "Kabila et le réveil du géant " répond n’est qu’un des nombreux chapitres de la "campagne qui pousse quelques opposants sans foi ni loi à déserter le terrain de la rationalité et de perspectives alternatives pour s’emmurer dans la caverne des caricatures… ", précise Lambert Mende.
Ses auteurs démontrent, entre autres évidences, " que la fuite en avant des détracteurs trouve sa source dans le fait qu’il leur été difficile de prendre à défaut le quatrième président de la RDC ".
Dans cet ouvrage, les auteurs s’efforcent à démontrer que Joseph Kabila " met rarement un pas devant un autre dans sa conduite des affaires du pays, dont il a pris les rênes en 2001 sans avoir soigneusement mûri les tenants et les aboutissants afin de mettre toutes les chances de son côté ".
Contrairement aux allégations contenues dans "Les Congolais rejettent le régime de Kabila ", un historien note que " Joseph Kabila a été à la bonne école avec son père qui l’a initie très précocement à tous les arcanes de la lutte révolutionnaire ".
Cet homme de science ajoute même que " c’est la parfaite connaissance du jeu et des joueurs de l’arène politique qu’il en a tiré qui a développé en lui cette prudence de la girafe dont la longueur du cou favorise une vision de très loin permettant devant l’adversité d’initier des stratégies efficaces pour contourner les obstacles de la Nation conforme aux normes en vigueur et aux intérêts nationaux ".
" A QUELQUE CHOSE MALHEUR EST BON "
Les auteurs de " Kabila et le réveil du géant " y démontrent qu’en déversant sur le chef de l’Etat leurs " critiques virulentes ", ces Congolais de la diaspora " ne jouent que le rôle de caisse des milieux réactionnaires, nostalgiques de l’ordre néocolonial installé après l’indépendance ".
" Leur hostilité s’inscrit dans le contexte des offensives politiques ou guerrières qui ciblent le leadership patriotique et nationaliste de Kabila ", poursuit Lambert Mende.
Le ministre de la Communication et Médias ne s’étonne pas que les émules de ces " ennemis du peuple ", à l’intérieur des frontières nationales, trouvent leur inspiration dans certaines chancelleries étrangères dont le chef de l’Etat a, à juste titre, dénoncé à maintes et reprises l’interventionnisme subversif débridé, par lequel ils essayent d’anéantir la résilience de la société congolaise… "
Le mérite de cet antipatriotisme, comme l’a souligné Lambert Mende, aura été de susciter cette réplique " qui fait un sort à quelques fantasmagories distillées de longue date contre Joseph Kabila et sa grande passion qu’est la RDC ".
" Une belle opportunité pour ramener à la surface le fait indéniable que les promesses et les réalisations du Président de la République sont toujours restées sur la même longueur et qu’elles ont permis aujourd’hui à la RDC de retrouver non seulement sa place dans le concert des nations, mais aussi d’être citée en exemple dans certains domaines ".
Pour les six auteurs tout comme pour le Premier ministre qui a préfacé l’ouvrage, il était temps que "Kabila et le réveil du géant " soit mis à la disposition du public " qui a droit à la vérité historique sur la RDC et son Président ". Car, " le mensonge peut faire illusion en prenant l’ascenseur, mais la vérité qui vient plus lentement par l’escalier finit par le rattraper ", conclut Lambert Mende, paraphrasant l’artiste musicien Koffi Olomide. Rachidi MABANDU