Cela fait bientôt une semaine que les robinets des habitations de ces deux quartier, situé l’un dans la commune de Selembao et l’autre dans la commune de Mont Ngafula, sont à sec. Sans une explication valable de la part de la Regideso, la desserte en eau potable s’est brusquement arrêtée dans la matinée du lundi 3 Août 2015 sans que les habitants ne sachent pourquoi. Croyant à un délestage occasionnel auquel ils sont habitués et sûr que la desserte sera rétablie, les habitants ont vite fait de recourir à l’eau stockée dans les différents récipients comme ils en ont l’habitude. Car, il arrive généralement que les robinets ne coulent pas pendant un ou deux jours, pour raison des travaux techniques et de maintenance au niveau de la station de captage et de pompage situé sur la rivière Lukaya.
Malheureusement, cette attente qui n’aurait dû être que de courte durée ne fait que se prolonger au grand dam de nombreuses familles qui ne savent plus quoi faire pour se procurer le liquide vital.
Conséquence de cette mésaventure dont la fin du clavaire n’est pas encore connue, c’est désormais le système « D » qui bat son plein, les vaisselles s’accumulent et les habits sales. Et au niveau de l’hygiène tant corporelle que de toilettes c’est difficile. Aller au travail pour la plupart des résidents qui travaillent tous en ville, ce pas facile de trouver une goutte d’eau le matin, il faut parfois attendre plusieurs heures le retour de ceux qui sont partis à la chasse d’eau ne reviennent pour s’apprêter. Chaque habitant fait de son mieux pour aller puiser de l’eau là où elle coule encore. Tous les matins, depuis une semaine c’est un ballet sans fin et incessant des personnes, adultes comme enfants qui descendent du côté de la Cité Pumbu ou du côté du camp Dumez où même plus loin pour chercher ce breuvage source de vie pour ceux de la Cité Mama Mobutu. Alors que les habitants de la Cité verte traversent du côté du Camp Badiadingi ou au quartier Lunda en contre-bas pour s’approvisionner en eau.
Ne sachant plus quoi faire, les habitants sont prêts à se faire entendre auprès de la Regideso.
VAN