Kyungu wa Kumwanza a été condamné par le tribunal de grande instance de Lubumbashi à payer 10 millions de Franc congolais des dommages et intérêts au propriétaire d’un bistrot saccagé lors des heurts entre ses militants et les forces de l’ordre dans la commune de la Kenya à Lubumbashi, capitale du Haut- Katanga. Le chef G7 du grand Katanga a été reconnu civilement responsable des actes posés par ses partisans. Le leader de l’Unafec était absent vendredi au procès. Neuf militants de son parti arrêtés mardi et mercredi dernier ont été condamnés à de peines allant de deux à dix ans. Ils sont accusés de vol, destruction et rébellion. Pourtant, la direction de l’Unafec avait protesté contre l’attaque du siège de son parti par les jeunes appartenant au pouvoir. Les effigies de Katumbi, candidat G7 ont été enlevées et saccagées et le bureau vandalisé. Selon Me Ruphin Ekele, l’avocat de l’Unafec, le tribunal a assimilé à une rébellion le soutien manifesté publiquement par les prévenus à une candidature à la présidentielle à l’ex-gouv, Moise Katumbi. Ce qui est malheureux, explique-t-il. Il pense même que le tribunal avait une décision en poche avant même la tenue de ce procès qu’il a qualifié de hautement politique. Kyungu wa Kumwanza et ses neuf militants ont interjeté appel de cette décision.