Après de longs mois de clandestinité par peur de représailles, en se rappelant le sort subi par certains de leurs compères lors de l’opération Likofi, les « Kuluna » ont repris leur service à travers la ville. Ils se signalent de nouveau par des exactions. De paisibles personnes sont attaquées le jour comme la nuit et les malchanceux sont tués, des bijoux et autres objets de valeur sont arrachés avec une extrême violence au risque d’entamer l’intégrité physique de la victime. Voilà l’ambiance dans laquelle vivent de nouveau les Kinois, à deux mois des festivités de la fin de l’année. Alors qu’ils avaient clôturé dans la tranquillité l’année 2013, grâce au travail des éléments de la police spéciale dont les éléments étaient déployés pour traquer ces ces mariginaux.
Il importe de rappeler, ici, que cette opération policière qualifiée en son temps de correction appropriée et proportionnelle au degré d’acte de violences que les Kuluna avaient l’habitude de perpétrer sur de paisibles populations et de surcroît saluée par l’écrasante majorité des Kinois, avait aussi suscité des réactions.
En première ligne, il y avait bien entendu des organisations de défense des droits de l’homme. Cependant, s’il y a eu des dérapages dans le chef de la police et qui sontt d’ailleurs inhérents à la nature des hommes en uniforme, il faut reconnaitre qu’en général l’action avait bénéficié de l’assentiment populaire. Par conséquent il faut faire avec, car on ne peut parler de la démocratie sans prendre en compte la volonté du plus grand nombre.
Plusieurs raisons justifient cette réaction positive et d’adhésion des Kinois dans leur grande majorité, à l’opération Likofi. Cette opération visait la sécurité des kinois face à ces bourreaux qui opéraient avec parfois la complicité de certains responsables de la police territoriale. D’aucuns ont songé à la rigueur du principe d’Hammourabi. Un tel châtiment servirait automatiquement de leçon aux récidivistes.
Nécessité d’une sanction dissuasive
Quelle solution ou remède propose-t-on face à l’insécurité permanente dont les kinois sont victimes ? Car, il ne suffit pas seulement de condamner ou dénoncer la sanction infligée. Nul n’ignore, à ce sujet, que ces hors-la loi qui avaient fui Kinshasa pour se réfugier ailleurs sont de retour. Ils ont également repris leur sale « boulot » de donner gratuitement la mort afin de s’emparer des biens leurs victimes.
L’Etat doit prendre des mesures qui s’imposent pour sécuriser la population. Et pour être efficaces, ces mesures doivent tenir compte de la mentalité ou comportement de la cible visée. Or, dans le cas d’espèce, il faut recourir à une correction rigoureuse et exemplaire en vue de décourager tous les récidivistes. Notamment par des peines privatives de liberté à consommer loin de la capitale sous forme des travaux forcés.
Dom