Kisangani: le centre technique de bataillons prêt à accueillir les FDLR

Mardi 7 octobre 2014 - 12:00

Une mission conjointe des représentants de la CIRGL, de la SADC et du bureau du Représentant spécial du Secrétaire général des  Nations unies en RDC se dit satisfaite de l’état du Centre technique de bataillons (CTB) rebaptisé camp Lieutenant général Bahuma à Kisangani (Province Orientale). Ce site est aménagé pour le transit des combattants Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui déposé les armes ainsi que leurs familles.  Les membres de cette délégation mixte ont fait ce constat,  lundi 6 octobre, à l’issue de leur visite éclair effectuée dans ce site sous la conduite de l’ambassadeur sud-africain en RDC.
Selon Marius Conrad, conseiller politique de l’ambassade sud-africaine en RDC, les conditions d’hébergement  des FDLR sont bien réunies dans ce camp de transit:

«Nous avons l’idée que tout est en place. C’est aussi vrai qu’on n’est pas en train de construire un hôtel 5 étoiles. Mais, je crois que les facilités sont là pour accueillir les FDLR, les ex-combattants et leurs familles.» Il appartient désormais aux FDLR, a-t-il poursuivi, «de se déplacer vers ce camp de transit pour que le processus de désarmement puisse redémarrer.»

La visite de cette mission conjointe sur ce site consistait à «passer un message fort aux FDLR » pour qu’ils puissent continuer avec le processus de désarmement volontaire. Ce processus, «pour nous, c’est un objectif principal pour contribuer à la sécurité et à la stabilité dans l’Est de la RDC», a affirmé Marius Conrad.

Mille quatre cents combattants des FDLR, qui ont accepté volontairement de déposer les armes, et quatre mille deux cents de leurs dépendants sont attendus au Centre technique de bataillons (CTB), rebaptisé camp Lieutenant général Bahuma, à Kisangani. Ces personnes se trouvent depuis plusieurs décennies au Nord et du Sud-Kivu.

Mais en août dernier la mission de l’Onu en RDC (Monusco) avait exprimé sa déception à la suite du refus des rebelles rwandais de rejoindre le camp de transit de Kisangani, sans en donner les raisons. Ce refus est une violation manifeste de la volonté exprimée par ces combattants à mettre fin à la lutte armée, avait estimé le chef de bureau de la Monusco au Nord-Kivu, Ray Virgilio Torres. ​

 

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