Moise Katumbi poursuit son chemin de la croix. Difficile pour le candidat G7 de remettre ses pieds au Congo-Kinshasa. Son jet a été interdit de survol ou d'atterrissage à Kinshasa. Pourtant, l'ex gouv du Katanga voulait braver la justice en venant participer au grand rassemblement de l'opposition. Il savait qu'il serait arrêté, pour avoir été condamné dans une loufouque affaire de spoliation d'immeuble à Lubumbashi. Mais le président du TP Mazembe a osé. Et pourtant, Tshisekedi a confirmé au meeting que Katumbi était en route. C'est vrai que son jet a posé au Gabon en attendant une improbable autorisation des responsables congolais. Autorisation n'a lui pas été accordée. De coeur avec l'ensemble de leaders présents, il a rappelé le préavis de trois mois accordé à l'actuel locataire du palais de la nation. Le bail expire fin décembre et c'est fini. ''Au 19 septembre 2016, le corps électoral doit être convoqué'', insiste Moise Katumbi pour qui, l'échéance du mandat est synonyme pour le président Kabila de remettre les clés du palais de la nation. A cette grande mobilisation de la population, Katumbi voit déjà des lendemains meilleurs. Il croit toujours à l'alternance dans le délai constitutionnel. Malgré ses ennuis judiciaires qui le collent à la semelle, le candidat AR à la présidentielle se voit, par contre, plus déterminé pour continuer le combat de l'instauration de la démocratie.