La province du Katanga connaît, depuis quelques mois, une baisse de l’activisme des Maï-Maï notamment dans les territoires de Pweto, Manono et Moba, considérés autrefois comme “le triangle de la mort”, en raison d’insécurité entretenue par des miliciens. Des sources de la région attribuent cette situation à l’opération de traque que mènent les FARDC contre les groupes armés dans cette partie du Katanga.
Selon les mêmes sources, les miliciens se sont retranchés dans certains coins de la province où, par moment, ils s’illustrent par des incursions sporadiques.
Dans les villages qui autrefois étaient en proie à des incursions répétées des Maï-Maï (Kasongo Mwana, Kiona et Kasamwa), les populations retournées ont déjà repris des travaux champêtres ou de la pêche.
D’après une ONG locale, des humanitaires planifient déjà des projets de développement dans les domaines sanitaires et scolaires.
Seuls quatre seigneurs de guerre, anciens compagnons de Mutanga Gédéon, sont encore actifs. Il s’agit de Kalenge, Bakwanga, Oto et Madrakua.
Selon des ONG des droits de l’homme opérationnelles dans la contrée, Kalenge et Oto opèrent dans le territoire de Pweto dans le groupement Kizabi.
La femme du seigneur de guerre Oto a été capturée dimanche dernier par les FARDC à Kizabi.
Bakwanga est actif dans le territoire de Moba et son état-major est basé dans la localité de Nganyi ; tandis que Madrakwa se trouverait à Manono.
Le commandant de la 2è zone de défense, regroupant les deux Kasaï et le Katanga, général-major Jean-Claude Kifwa a rappelé que 18 Maï-Maï Bakata-Katanga se sont rendus aux FARDC au cours du dernier trimestre de 2014.