Kasaï-Occidental : Le gouverneur Kande Mumpopa signe un scandale et abuse de son pouvoir

Mercredi 3 décembre 2014 - 14:02

 

Image retirée.

L’immeuble qui constitue la principale maison sise avenue Bat et qui abrite le BMR de Tshikapa-centre appartenant à M. Kalala Mukandila Delphin qui en détient tous les titres est au cœur d’une confusion signée Kande Mumpopa, gouverneur en exercice de la population du Kasaï-Occidental.

Cet immeuble a été donné en location au gouvernorat du Kasaï-Occidental en 2008 sans préjudice d’une date plus certaine, mais a l’époque du gouverneur Trésor Kapuku. Le loyer mensuel était payé régulièrement sur place à Tshikapa par le biais du Directeur général du BMR Tshikapa.

Il sied de relever que ce contrat de bail ri été exécuté par les autres gouverneurs de la province du Kasaï-Occidental qui ont précédé le gouverneur Kande Mu- pompa.

Cependant, à son avènement, l’actuel gouverneur a décidé d’autorité que tous les loyers seraient payés par lui-même et, cela, à partir de Kananga, chef-lieu de la province. Pour le bailleur, au départ, cette mesure serait justifiée par le souci de la transparence dans la gestion de la chose publique.

Or, le gouverneur détenait un agenda caché qui fait qu’à ce Jour tous les bailleurs n’ont que leurs yeux pour pleurer leurs misères.

Pour la petite histoire, c’est depuis le mois de janvier 2014 que le gouvernorat ne s’est plus exécuté de ses obligations contractuelles. Lorsqu’on considère que les bailleurs ne vivent de leurs loyers, quel est alors l’exemple que donne le gouverneur du Kasaï-Occidental par rapport à ses administrés!

A chaque fois que les infortunés tentent de se référer à l’administration, la réponse est que la solution ne proviendra que du gouverneur lui-même. Les quelques fois qu’il lui a plu de décrocher le téléphone, le même gouverneur demande qu’on lui laisse tranquille.

La République démocratique du Congo étant un pays de droit, la propriété privée doit être protégée. Lorsque I’administration publique ne dispose pas d’assez d’infrastructure pour abriter ses services, elle doit prêcher par l’exemple, en payant régulièrement ses loyers pour sécuriser les paisibles citoyens qui ont choisi d’investir chez-eux.

Voilà pourquoi les bailleurs de la province du Kasaï-Occidental lancent un cri d’alarme à l’endroit du ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières pour une intervention personnelle auprès du gouverneur du Kasaï-Occidental pour que cesse cette anarchie.

CN