Kamerhe convie Kabila à la sagesse pour éviter le Burkina-Faso

Mardi 4 novembre 2014 - 08:43

Vital Kamerhe interpelle Joseph Kabila de tirer les conséquences politiques de la situation qui sévit au Burkina-Faso à cause de idées démesurées de Blaise Compaoré qui tenait mordicus à modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
VK dit à Kabila que c’est une école que cela serve de leçon à Kabila qui nourrit pareille ambition. Ce que sévit à Ouaga, arrivera aussi en Rd-Congo, si Kabila persistait et demeurait dans sa décision machiavélique dont le peuple rejette d’avance. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale invite Kabila de mettre en pratique ce que l’administration Barack Obama lui avait dit lors du sommet USA-Afrique auquel avait pris part toute la Kabilie. Si kabila, maintenait sa position poursuit Kamerhe, il nous trouvera sur son chemin. Il a fait deux mandats et il doit partir. C’est pour Kabila, poursuit-il, de convoquer le dialogue avant que la situation se dégénère comme au Burkina-Faso à cause de la tête de Blaise. Donc, Kabila est dans l’impératif de jeter l’éponge en 2016, pour sécuriser sa survie après le pouvoir, lâche VK, au cours d’un entretien à bâton rompu au siège de l’interfédéral de l’UNC, situé sur l’Avenue de l’enseignement. Kamerhe reste très convaincu que les RD-Congolais feront plus que les Burkinabais pour barrer la route aux ennemis de la patrie qui veulent s’éterniser au pouvoir. Il en reste très convaincu avec la débandade qui secoue la majorité où figure des antirévisionnistes.

L’ancien ministre de l’information fait savoir que les jours qui viennent seront très décisifs contre des dirigeants Africains. Avec le schéma que vient de mettre en place la communauté internationale pour chasser des présidents africains qui se sont plus illustrés en faux. Mauvaise gouvernance, violences des droits de l’homme, insécurités, viols des femmes, ces griefs caractérisent le régime en place. Pour parvenir au départ en 2016, VK dit qu’il faut préparer la dynamique interne qui selon lui est possible. Si les Ouagalais l’ont fait pourquoi pas les Rd-Congolais, un peuple très mature, s’interroge Kamerhe. C’est d’ailleurs le leitmotiv des activités que l’opposition mène sur terrain dans la perspective du départ de Kabila. Au journal Afrique de TV5, le pacificateur a campé sur sa décision de faire partir Kabila par force s’il persistait. Kamerhe a appelé les Rd-Congolais aussi d’assiéger l’Assemblée nationale une fois que Minaku aura inscrit la question de la révision à l’ordre du jour. En même temps, il a invité Matata, à retirer le projet du gouvernement sur la modification de la Constitution. Avec ce qui se passait au Burkina-Faso, le régime va reculer dans son projet de modifier la Constitution. Le cas du Burkina-Faso est un signal fort pour des Africains assoiffés du pouvoir. Dans un autre registre, Kamerhe rend hommage à la population et aux familles de Béni, victimes des tueries des ADF-NALU. Kamerhe attendait un message fort de la part de Kabila pour rassurer cette population longtemps meurtrie. A la place, Kabila appelle la population à la vigilance en lieu et place de la sécuriser. Kamerhe affirme que lui et les opposants feront le déplacement de Béni pour consoler la population de ce coin du pays.
yves buya

 

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