Face à certains mécontentements des Chefs des partis politiques à la publication du Gouvernement Matata II.
Chose promise chose due”, dit-on. Le gouvernement de “cohésion nationale” tant attendu, pendant 14 mois, depuis que le Chef de l‘Etat Joseph Kabila Kabange l’avait annoncé au sortir des concertations nationales, est enfin sorti fous sa discrétion du Chef de l’Etat.
C’est tard dans la soirée du dimanche 07 décembre 2014 que l’annonce a été faite sur les antennes de la RTNC dans sa dernière édition d’informations.
Plusieurs surprises ont été constatées .dans ce gouvernement qu’on devra désormais appeler Matata Il. Il s’agit entre autre de l’augmentation du nombre des ministères du à l’éclatement de plusieurs d’entre eux. La grande question que l’on se pose c’est de savoir si ce Gouvernement a-t-il ramené la cohésion’ nationale pour laquelle il a été formé?
Matata Il vient d’être mis en œuvre et l’impression qui se dégage dans lopin ion nationale semble être la déception, avec e retour en force des caciques du microcosme politique congolais plus porté à la combine politicienne qu’à un travail de conception, d’organisation et de création des utilités et des richesses économiques.
L’implosion de ce microcosme politique congolais a été déterminée par rétrécissement du gâteau économique à partager. Et le travail abattu par le Gouvernement Matata I a été justement de renforcer les vecteurs de croissance économique, d’attirer les investisseurs, de parfaire les relations avec les partenaires et d’élargir, in fine, le gâteau économique de manière inclusive en intégrant les populations afin d’asseoir ainsi les conditions d’une véritable cohésion économique et sociale. Sans cet effort, point de cohésion du tout.
Cependant, l’impression qui se dégage, au regard du cycle de conte station au sein dudit gouvernement ne présage guère un avenir meilleur, comme voulu. Le cas du parti chair à Modeste Bahati Lukwebo I’AFDC qui se plaint d’avoir eu moins de ministres qu’il né devait au regard de son poids politique. Le peuple Nekongo à son tour se sent aussi marginalisé, du fait que l’apport de cette province stratégique dans l’économie et dans le budget du pays n’est pas pris en compte dans la formation de ce gouvernement. D’autre part, l’incohérence des politiques dans certains partis qui s’entre déchirent pour avoir vu certains de leurs membres être nommé dans cet exécutif national sans l’aval de leurs Présidents ou Autorités moral, cas du MLC. La crainte dans tout ça, ce que cela entraine l’émiettement de la coordination technique du Premier ministre qui ouvrira la brèche à l’éclosion d’une paralysie de l’action gouvernementale, d’un frémissement, d’un recul de l’apport des partenaires financiers et d’un recul de l’adhésion de la population, ce qui se traduira par une contraction du gâteau économique et par ricochet une désagrégation de la cohésion nationale.
Dictature des partis au modèle de parti-Etat
L’on se souviendra de l’homélie de Monseigneur Marini BODO du 17 mai 2014 à la cathédrale du centenaire, qui a fustigé la résurgence des pratiques non démocratiques au sein des partis qui écument l’espace politique congolais. Et quel avenir pour la démocratie en RDC avec des autorités morales auto-bombardées, incapables de tenir un discours démocratique et rassembleur ? Elles qui sont minées par l’affaiblissement des anticorps antidictatoriaux et même plus, portées à des intrigues de bas-étage et incapable de faire adhérer une opinion même pour une petite élection.
D’où la question de savoir si pareille autorité morale apporte quoi à l’effort de cohésion nationale, sinon saper toute action salvatrice pour notre pays.
L’expérience renseigne que nombre d’entre elles ont été décriées par la communauté nationale et internationale et leur rémanence pour le biais de chantage, de discours creux e des promesses fallacieuses au Chef de l’Etat n’augurent rien de bon pour l’avenir politique et de surcroit économique de notre pays.
L’occasion ici, d’attirer l’attention des esprits créateurs pour épargner notre pays et notre gouvernement des dérives certaines de ces caïmans minés par les maux psychologiques et pathologiques de toute sorte, sans vertus démocratiques et participatives, s’identifiant à leurs partis sans même y avoir apporté un siège électoral, sans même y avoir organisé un congrès interne, incapable de tenir physiquement un meeting populaire mais voulant décider de tout et de rien.
Voilà l’occasion de prévenir le chaos pour notre pays. Outre le partage du gâteau gouvernemental, la marche vers l’émergence de la RDC fait appel à plusieurs facteurs notamment la consolidation de la paix, l’exécution du programme” La Révolution de la modernité sur l’ensemble du territoire national et non seulement sur les entités politiques des autorités aux affaires, de la lutte contre la pauvreté, l’injustice sociale, la lutte contre la corruption et autant de défis sur lesquels le président va fixer l’opinion.
LRP