JED en campagne pour la dépénalisation des délits de presse !

Jeudi 30 octobre 2014 - 10:09

A Kinshasa, le go sera lancé ce matin à l’Hôtel  Africana Palace  à Lingwala.  Quatre tribuns,  triés sur des pincettes,  sont annoncés au programme. Journaliste en Danger, la principale Organisation congolaise de défense des droits des journalistes, mise, à la fois, sur leur capacité de persuasion et sur leur expérience accumulée dans la profession, pour incruster, cette fois-ci,  cette campagne dont l’étendard de la lutte, longtemps portée à bout de bras, dans les consciences des faiseurs des lois et, en  même temps, des acteurs  politiques majeurs.  Ici, l’urgence, selon JED, c’est le vote et l’adoption de la loi portant dépénalisation des délits de presse.  Didier Mumengi, Ministre Honoraire de l’Information et Presse sous Mzee Kabila,   Kaluba Dibwa, Avocat et Constitutionnaliste,  Serge Mayamba, Avocat et Député national ainsi que le Professeur Emmanuel Kabongo, Expert Consultant médias,  ont ainsi la mission de profiter de cette tribune spéciale,  érigée par JED,  pour lancer un appel à la mobilisation générale.  Autant que dans le monde,  cette campagne coïncide ce jeudi 30 octobre 2014,  avec la journée internationale contre l’impunité contre des crimes commis contre les journalistes, autant  qu’en RD. Congo, elle  intervient au moment où certains   journalistes, pour une raison ou une autre, sont embastillés. Le cas Mike Mukebayi, quoique  complexe, selon la posture de chacun des  analystes intéressés,  n’en est là qu’une petite  illustration.   Plus que quiconque, JED a le mérite de poser le problème, du moins, dans sa globalité.

Le monde entier célèbre, le 30 octobre de chaque année, la Journée Internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes. En RD. Congo, l’accent est mis sur l’urgence de la dépénalisation des délits de presse.   Journaliste En Danger (JED) en fait, du reste,  son cheval de bataille.

En effet, c’est aujourd’hui, jeudi 30 octobre 2014, à l’Hôtel Africana Palace de Lingwala, que cette Ong de défense de droits des journalistes organise une tribune spéciale, pour parler de cette question cruciale. Les Députés et Sénateurs au premier rang desquels plusieurs invités de marque ont été ciblés et mobilisés, seront appelés à s’assumer face à la problématique de la dépénalisation des délits de presse, avec son corollaire immédiat, à savoir,    l’emprisonnement facile des journalistes, quand bien même ils ne l’auraient pas mérité.

La démarche de  JED  consiste à s’engager dans une vaste campagne de mobilisation tous azimuts,  pour pousser le Parlement, les deux Chambres confondues, à l’examen et adoption de la loi portant dépénalisation des délits de presse, tout au long de cette session ordinaire en cours.

Parrain de la matinée de presse, Didier Mumengi, Ministre honoraire de l’Information sous Mzee Kabila, montera sur ses quatre chevaux, pour convaincre son auditoire sur une matière aussi sensible que délicate, pour les journalistes,  eux-mêmes,  la justice ainsi que  sur tous leurs  éventuels bourreaux.

Mumengi ne sera pas seul à l’attaque. Il sera épaulé par  quelques  têtes pensantes dont celles du  Professeur Kaluba Dibwa, Avocat et Constitutionnaliste ;  de Serge Mayamba, Avocat et Député national, et du  Professeur Emmanuel Kabongo, Expert Consultant médias.

Il ressort du  constat réalisé par JED que  la violence contre les journalistes  a pris  de l’ampleur, ces dernières années.

En conséquence, elle constitue l’une des grandes menaces à la liberté d’expression.  Mais aussi,  un grand recul pour la démocratie en RDC.

Pour preuve, démontre JED, c’est chaque année qu’il y a, au moins, une centaine de journalistes qui risquent la prison,  voire la mort alors qu’ils exercent leur métier dans le respect des règles d’éthique et déontologie.

La Pros.

 

Bannière 1xBet Catfish