Ingila exhibe ses biceps à Bandalungwa

Vendredi 20 février 2015 - 09:09

«Un retour vers sa base pouvons nous le qualifié ainsi» affirme Kovo Ingila qui a échangé avec sa base, le dimanche 15 février dernier, à l’espace MONACO situé sur le long de l’avenue Kimbondo dans la commune de
Bandalugwa. «C’est d’habitude que j’échange avec les miens sur des questions brûlantes. Je n’attends pas les
vacances parlementaires pour communier avec sa base comme le fait certains députés. Je suis en contact avec mes électeurs», a fait remarquer Kovo Ingila qui a reçu des critiques de ses détracteurs l’accusant de couper les liens avec sa base. A MONACO, la discussion entre Ingila avec sa base a tourné autour de la vigilance malgré la
publication du calendrier électoral publié, le jeudi 12 janvier par la CENI. Car, selon Ingila, ledit calendrier est irréaliste. D’où, poursuit-il, la population doit être vigilante contre toute idée visant à maintenir Kabila au-delà de son mandat qui prend fin le 16 décembre 2016. La formation des agents
électoraux qui vont surveiller les élections afin que les opposants ne perdent pas des voix dans la perspective des échéances, avait été aussi au menu de l’entretien de «Thomas Landa» avec sa base.

Sur ce, un programme des formations va être mis en place avec la CENI et les amis de Kovo, structure qui le soutient, pour que ces derniers s’imprègnent de la culture électorale. Au cours de cet échange, Ingila a de vive voix critiqué le calendrier Malumalu qu’il qualifie de la pure chimère. Après Bandal, son fief naturel, Ingila suggère élargir son champ dans d’autres communes de la FUNA, étant qu’élu de cette circonscription. Thomas Landa juge inopportun l’invitation des opposants aux USA. D’après lui, l’invitation est venue d’un groupe d’étudiants Américains qui mènent des recherches sur la politique de la Rd-Congo. «C’est du tourisme le départ des opposants aux USA», minimise Ingila l’invitation des opposants aux USA. Avant de poursuivre: «Ce que nous devons faire, c’est de maintenir la pression interne pour le départ de Kabila». Tenez, l’espace MONACO avait vomi du monde. Ingila a du s’extirper pour quitter le lieu, selon diverses sources policières. Comprenez que c’est un Ingila qui peut désormais mordre.

Paul MulaND