Grève des transporteurs routiers: les négociations à la base piétinent

Vendredi 10 octobre 2014 - 13:22

Les représentants des transporteurs routiers peinent pour convaincre sa base pour la levée du mouvement de grève déclenché depuis le week-end de la semaine dernière sur la Nationale n°1 dans le Bas-Congo.

Cette délégation des représentants des transporteurs routiers avait quitté Kinshasa le 7 octobre dernier pour la ville portuaire de Matadi après avoir obtenu des garanties de la part des autorités du pays de répondre aux préoccupations de ces usagers de la route.

Mais la base, soit les transporteurs routiers, ne croit pas à la bonne foi des autorités qui ont toujours à chaque fois, pris des engagements sans les respecter.

Une réponse que ces transporteurs routiers ont donné à leurs représentants, avec à leur tête le président André Tshikoji, lors du compte-rendu fait à Matadi.

L’échange avec la base se poursuit toujours à Matadi, le chef-lieu de la province du Bas-Congo. C’est dans ce cadre que le représentant Tshikoji continue à espérer que les transporteurs routiers vont mettre un peu de bémol dans la décision prise afin de lever la grève et se lancer ainsi dans les discussions sur les revendications faites aux autorités du pays, particulièrement celle en charge du secteur de transport ainsi que celle qui a la charge de l’Emploi et du travail.

Pour rappel, les transporteurs routiers ont déclenché la grève pour réclamer la baisse des prix de péage revus à la hausse sans raison valable, soutiennent-ils.

Ils réclament la baisse de ces prix de péage et plusieurs autres droits. C’est ainsi que du côté de la Fédérations des entreprises du Congo (Fec), on craint la rareté de certains produits de première nécessité sur le marché et l’engorgement du port de Matadi si jamais la grève de ces usagers de la route était maintenue pendant plusieurs jours.

Les transporteurs routiers de la Nationale n°1 ravitaillent la ville de Kinshasa en nombreux produits venant du port de Matadi. Leur inactivité peut mettre Kinshasa en difficultés.

Par J-Lucien K.T