Examen des dossiers de 171 médecins élagués de la liste de paie du premier trimestre 2016

Jeudi 4 février 2016 - 13:04

Les ministères du Budget et de la Santé publique examinent depuis quelques jours les dossiers de 171 médecins de la ville de Kinshasa, des provinces du Bandundu, du Katanga et du Nord-Kivu, élagués de la liste de paie du premier trimestre pour l’année 2016. Cela en vue d’identifier les médecins actifs pour la régularisation de leur situation salariale, a rapporté hier 3 février l’Agence congolaise de presse (ACP), citant une source proche du ministère du Budget.

 

Selon cette source, la direction de paie aurait demandé aux banques partenaires de communiquer la liste de tous les agents et fonctionnaires de l’Etat qui ne se sont jamais présentés au guichet de différentes banques où sont logés leurs salaires et de permettre aux médecins en règle de bénéficier de leurs primes de risque professionnel.

 

Elle a fait savoir que certains médecins retraités continuent de toucher, d’une manière indue, les primes de risque professionnel au même titre que les actifs, selon un constat fait y dans certains secteurs.

La source indique que l’enquête se poursuit pour régler ce mois, les problèmes des médecins en activité.

 

Par ailleurs, le processus de la bancarisation des agents et fonctionnaires de l’Etat lancé en 2014 a mis en lumière le cas de fraude et dés agents fictifs dans l’administration publique, soit 10 000 agents fictifs détectés par le comité de suivi de la paie dans les secteurs de la santé, de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de l’Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté (EPS-INC).

 

En juillet dernier, le ministre du Budget, Michel Bongongo Ikoli, avait lancé l’opération de contrôle de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat à Kinshasa et ensuite à l’intérieur du pays, afin de démanteler les réseaux’ maffieux.

 

Cette opération a pour objectif de mettre fin aux coulages de recettes publiques et d’améliorer les conditions de vie des agents et fonctionnaires de l’Etat, rappelle-t-on.