La police de Mbandaka, dans la province de l’Équateur, a présenté mercredi 14 janvier huit suspects accusés de banditisme urbain «Kuluna». Selon le commissaire urbain de la police, le colonel Gilbert Mande, le leader de ce groupe, un certain Reagan Wena, était déjà recherché pour avoir amputé l’avant-bras d’une quinquagénaire dans le quartier Mbandaka II. Deux femmes, dont l’épouse d’un officier de police parti en mutation, font partie de cette bande.
Une foule immense a assisté à la présentation des suspects sur la place de Mbandaka.
D’après le commandant urbain de la police, ce coup de filet a eu lieu au quartier Congo Wasa mardi autour de 2h du matin.
Le colonel Gilbert Mande et ses hommes affirment avoir surpris Reagen Wena au moment où il s’apprêtait à aller mener une nouvelle opération.
Parmi ses complices, on compte une élève de l’Institut de Mbandaka ainsi que Mme Bébé Kabeya, épouse de policier, qui est accusée d’héberger la bande chez elle.
Selon la police, Reagan aurait reconnu avoir amputé Mme José Demomo. Il justifie son crime par une blessure que lui aurait infligée le fils de la victime, lui aussi kuluna.
Le commissaire urbain s’est engagé à poursuivre les investigations afin de récupérer les biens volés par ces bandits, avant leur transfert au parquet. Il a sollicité la collaboration de toute la population afin d’éradiquer le phénomène Kuluna à Mbandaka et l’a invité à témoigner afin de permettre leur condamnation effective.
Des témoins de cette présentation se sont dits satisfaits de cette arrestation. Ils ont appelé la justice à ne plus relâcher ces malfaiteurs.