Enquête : Des pistes pour mettre un terme à la piraterie des œuvres culturelles (3)

Mercredi 4 mars 2015 - 11:40

Nous poursuivons la publication de notre enquête diligentée dans le but de connaître comment les œuvres de nos artistes sont piratées et qui en sont les auteurs.

Un support DVD piraté
La RDC est un pays potentiellement riche. Cela même dans le domaine culturel. Malheureusement comme nous l’avions dénoncé dans la première partie de notre papier, ce secteur qui, pourtant fait rayonner l’ambiance sous d’autres cieux, a toujours servi de poule aux œufs d’or pour les pirates qui se recrutent parmi des nationaux et, surtout, des expatriés. Dans ce dernier circuit, on y trouve des asiatiques, des ouest-africains et il y a même une grande maison de production qui bat présentement pavillons à Luanda en Angola.

Des vidéos et autres bandes cassettes sont continuellement piratés et renvoyer en RDC sous la barbe de ceux qui sont censés mettre de l’ordre dans ce secteur mais qui, malheureusement, s’enferme dans une profonde léthargie, oubliant par là que ceux qui piratent des œuvres de nos artistes ne viennent pas avec des bonnes intentions étant donné que chaque œuvre d’esprit est censée être protégée.

Ce système ne favorise ni l’artiste, ni l’Etat. Ailleurs, des mesures draconiennes ont été prises afin de mettre un terme à tous les systèmes archaïques et donner au peuple, principalement à l’artiste, la latitude de jouir correctement de ses droits. Rien n’est encore perdu.

Il faudra sincèrement que la mention « copyright » reprise sur nos œuvres d’art afin de les protéger aie sa juste signification. Autrement, elle servira de signal pour les « pillards » et perdra sa valeur initiale pour devenir « copirates ».

Comme ne cesse de le rappeler les observateurs avérés, cela nécessite, la vigilance de l’Office congolais de contrôle (OCC) qui doit aussi veiller à cela est vraiment impérieuse. L’Etat congolais doit beaucoup aux artistes. Les taxes perçues à travers toutes les structures génératrices de recettes doivent être versées à la DGRAD qui, à sont tour les virera au compte du Trésor public…
(Dossier à suivre)

(Une enquête de Kingunza Kikim Afri )