Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé ce mardi 09 septembre 2025 dans la soirée, la 2ᵉ réunion de la Troïka politique avec la mission Staff Visit du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission, en présence du vice-ministre du Budget, du représentant résident du FMI en RDC, René Tapsoba, du premier vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo, ainsi que des délégués de la Présidence, de la Primature et des experts des institutions concernées.
Faisant suite à plusieurs jours de travail entre l’équipe du FMI et les parties prenantes, cette séance de restitution s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la 2ᵉ revue du programme Facilité élargie de crédit (FEC) et Facilité de résilience et de durabilité (FRD), prévue en octobre.
Satisfait des résultats obtenus en tenant compte des recommandations de l’équipe du FMI, le ministre des Finances a, dans son speech, insisté sur l’importance de renforcer la capacité de l’État à investir dans les secteurs prioritaires, en vue de stimuler l’implication du secteur privé dans la croissance économique.
Il a réaffirmé la volonté du chef de l’État, Félix Tshisekedi, de poursuivre les réformes structurelles, conformément au mémorandum d’entente conclu avec le FMI, afin que ce partenariat profite directement à la population congolaise.
De cette mission, il ressort que les efforts entrepris par la RDC s’inscrivent dans une trajectoire jugée encourageante, dont la discipline budgétaire renforcée, la gestion rigoureuse des charges publiques, la poursuite des réformes et la mobilisation accrue des recettes internes « traduisent la volonté du gouvernement de consolider la gouvernance et de maintenir la stabilité macroéconomique ».
À l’issue de cette réunion, le Coordonnateur du Comité technique des réformes (CTR) au ministère des Finances, Félicien Mulenda, a dressé un bilan des discussions et souligné plusieurs points de convergence avec l’institution de Bretton Woods, parmi lesquels, une exécution budgétaire jugée encourageante, la nécessité d’ajustements ciblés, l’orientation du budget 2026 vers l’investissement, l’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, l’effectivité de l’ordonnancement des décaissements dans les ministères pilotes (Santé, Développement rural, Infrastructures, Éducation), ainsi que le suivi du dossier SICOMINES, sur lequel le FMI insiste pour le respect intégral des engagements conclus avec la partie chinoise.
Grâce Kenye