Dans notre édition d’hier, nous avons publié une note adressée au Président de la République par le coordonnateur de l’Association sans but lucratif PPK (Participation Populaire Kinoise), M. Thierry Mbongo. Celle-ci, datant du 28 décembre et diffusé sur les antennes de Radio Okapi. La note demandait un audit sur la gestion des Gouverneurs de provinces des fonds mis à leur disposition par les partenaires internationaux.
Le signataire dudit communiqué accuse la plupart des gouverneurs de gaspiller des fonds alloués pour le développement de leurs contrées respectives, faute d’un véritable contrôle opéré sur leur gestion. Et de renchérir que cet état de choses risque même de décourager la Banque Mondiale et l’Union européenne qui, dans le cadre de la collaboration avec le Gouvernement de la République, place des capitaux nécessaires pour la construction des routes à travers les provinces.
Il propose également que durant l’audit, les gouverneurs doivent être suspendus en laissant des vice-gouverneurs pour assumer l’intérim.
La réplique vigoureuse
Dans une réplique vigoureuse des gouverneurs de province par le biais de leur porte-parole Julien Paluku, ce dernier, sous forme d’un communiqué de presse écrit ce qui suit : « J’ai suivi avec attention ce 28 décembre 2014, sur les antennes de Radio Okapi, le communiqué de Mr Thierry Mbongo, dit Coordonnateur de PPK (Participation Populaire Kinoise) au sujet d’un prétendu détournement par les Gouverneurs de provinces des fonds mis à leurs dispositions par les partenaires internationaux »
Et de poursuivre : « Je tiens à fixer l’opinion, au nom de tous les Gouverneurs de la RD Congo que la coopération internationale relève de la compétence exclusive du pouvoir central. A ce sujet, aucune province ne reçoit directement des financements de la part des partenaires bilatéraux ou multilatéraux. »
Dans le paragraphe suivant, ledit communiqué martèle : « Affirmer cela relève de la méconnaissance des textes réglementaires et Lois du pays ».
Par la suite, les Gouverneurs de provinces affirment cependant, que seuls les frais de fonctionnement leur sont transférés par le gouvernement central qui continue à gérer à son niveau les dépenses d’investissement dans les provinces.
Julien Paluku affirme par la même occasion que les Gouverneurs des provinces restent ouverts à toute enquête y relative et se réservent le droit de saisir la justice congolaise pour les faits calomnieux qui portent atteinte à leur honneur alors qu’ils travaillent dans les conditions difficiles.
Accusations ou allégations
En effet, le PPK a dit, à travers cette note, que ce constat risque même de décourager la Banque mondiale et l’Union européenne qui, dans le cadre de collaboration avec le Gouverneurs de la République placent des capitaux nécessaires pour la construction des routes à traves les provinces.
Au regard de cette note, le coordonateur de PPK l’apôtre Thiery Bongo sollicite au près u chef de l’état président de la république un audit digne de son nom soit diligenté par une commission mixte (Parlement/Gouvernement), à instituer pour la transparence de la chose publique sur la gestion des fonds mis à la disposition des Gouverneurs.
Soulignons que la même note pense qu’il ya lieu par ailleurs d’associer à cette commission la Police nationale congolaise, l’Agence nationale des renseignements (ANR), la Direction générale des migrations (DGM), la cour des comptes. Ceci, pour aboutir à des résultats conséquents après une enquête sérieuse. Tels sont les propos de PPK lors de la demande de l’audit demandé au chef de l’état, qui est suscité la réaction du Porte-parole de Gouverneurs, Julien Paluku.
Les fameux 40 % de rétrocession dans les provinces
L’Avenir