Échauffourées à Limete mardi après-midi

Mercredi 3 août 2016 - 06:21
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Les abords de la résidence du leader de l'Udps à la dixième rue Limete, ont été ceinturées mardi après-midi par un important dispositif policier. Un déploiement pour prévenir d'éventuels débordements, explique un responsable de la police. Un jeune motard militant de l'Udps a été abattu par un policier devant l'hôpital Saint Joseph de Limete, indique la direction de l'Udps. Il portait le badget du parti avec l'effigie du président Tshisekedi, confirme Bruno Mavungu, le secrétaire général du parti d'Étienne Tshisekedi. Son corps a été ramené a la permanence du parti à la dixième rue. Indignés par la mort de leur camarade, les combattants de l'Udps sont descendus sur le boulevard Lumumba. Ils ont barricadé la voie et brûlé des pneus. Des heurts violents ont été signalés et un bus de la société Sofide a été brûlé. La situation n'a été rétablie qu'une ou deux heures après. Le combattant Auguy Mpiana était allé chercher la dépouille d'un membre de sa famille à la morgue de de l'hôpital Saint Joseph. Une altercation entre membres de famille a tourné au drame, selon la police. Un policier en faction au quartie Motel Fikin appelé au secours, a tenté de remettre de l'ordre. Dépassé par la situation, il a ouvert le feu et une balle aurait atteint l'infortuné, explique-t-on. A la police, on ne reconnait pas le jeune tué comme militant de l'Udps. Il ne s'agit pas d'un militant de l'Udps, on l'a habillé après de ce t-shirt Udps, déclare le colonel Pierrot Mwana Mputu, le porte-parole de la police. Le caporal césar Lokala à la base de cette mort a été arrêté. Il sera jugé en procédure de fragrance, assure le porte parole de la police. Un capitaine de l'armée congolaise séquestré par les combattants de l'Udps, été libéré par les forces de l'ordre, qui ont par la suite rétabli la circulation sur le le boulevard Lumumba et ramené le corps d'Auguy Mpiana à la morgue de Mama Yemo. A l'Udps, on parle de l'assassinat de ce jeune militant et des provocations ouvertes du régime Kabila. Un régime aux abois, selon Augustin Kabuya, l'un des cadres du parti, dont le préavis lancé par le président Etienne Tshisekedi au grand rassemblement de l'opposition le 31 juillet, se termine le 19 décembre 2016 à minuit.

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