Des milliers de militants du parti-phare de la MP basés à l’Est solidaires de la mission RDC-Monusco contre les rebelles Hutus rwandais.
Le bras de fer engagé de manière inattendue entre la République démocratique du Congo et Organisation de Nations Unies, à travers la MONUSCO, suite à la décision du gouvernement de ce pays de faire cavalier seul dans là mission conjointe de désarmement forcé des ex-forces armées rwandaises et des miliciens lnterrahamwe présents dans plusieurs contrées de l’Est se poursuit !
Point n’est besoin de rappeler que ce bras de fer, qui retarde l’accomplissement de cette mission de désarmement forcé des rebelles rwandais, aggrave les difficultés d’existence des populations des régions concernées et les amplifient inutilement.
Depuis le début du mois encours des voix s’élèvent de partout pour condamner la lenteur constatée dans les préparatifs de ladite mission par la faute de décideurs du pays recrutés au sein de la plate-forme politique dénommée Majorité présidentielle.
Le PPRD refuse de témoigner !
En effet, on a enregistré des déclarations de protestation de formations politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile, auxquelles sont venues s’ajouter celles de Congolais de la diaspora. Mais alors que des milliers de militants du Parti du Peuple pour la Démocratie du Nord et du Sud-Kivu se sont ouvertement exprimés en faveur d’une mission conjointe FARDC - MONUSCO aux fins de détruire les derniers vestiges de FDLR à l’Est de la RDC, le parti politique- phare de la Majorité présidentielle a refusé et continue toujours de refuser de témoigner sur le caractère vital de la coalition FARDC - MONUSCO contre les FDLR !
Mais y a-t-il meilleurs moyen aujourd’hui pour le PPRD de réaffirmer sa « vocation démocratique » face à d’autres formations politiques du pays qui se réclament de la démocratie que de se mettre à l’écoute de sa base de l’Est qui invite à changer de fusil l’épaule avant qu’il ne soit trop tard ?
Désormais solidaires de la MONUSCO, les militants du PPRD Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et Nord-Katanga attendent un geste de bonne volonté de leur hiérarchie à tous les niveaux de responsabilités.
Par KAMBALE MUTOGHERWA