Franck Diongo ne décolère pas. Il tient mordicus au départ de Kabila en 2016. Le président national du MLP- mouvement lumumbiste progressiste est présentement en tournée euro-américaine sous le thème : Kabila dégages.
L’objectif de son périple consiste à démontrer auprès de ses interlocuteurs occidentaux et américains que l’actuel chef de l’Etat ne doit plus se représenter en 2016. Il profite également de ses contacts pour dénoncer l’intention machiavélique du régime à pousser Joseph Kabila à briguer un troisième mandat. De Paris à Washington en passant par Bruxelles, Montréal au Canada, l’opposant radical veut en découdre avec le régime actuel. Pendant ces deux semaines à l’étranger, il met tout à profit pour un départ de Kabila en 2016. C’est après le 18 septembre que Franck Diongo regagnera la capitale rd-congolaise pour restituer à sa base toutes les promesses qu’il aura à obtenir auprès de ses interlocuteurs. Son parti le MLP fait actuellement parti de la tête des efforts coalisés contre la révision constitutionnelle. Pour ce député national, la souffrance du peuple, au nom de qui, il parle et représente à la Chambre basse du parlement, doit prendre fin en 2016, année de départ de Kabila du pouvoir. Avant d’entamer sa tournée euro-américaine, Franck Diongo n’a cessé de lancer des flèches à l’endroit de la Majorité. La réaction des responsables américains sur la question de la démocratie en RD-Congo avait permis à l’opposant radical de prévenir le régime que l’épée de Damoclès était d’ors et déjà suspendu sur Kabila et Malumalu. Il soutient la sanction la plus sévère contre tous ceux qui iront à l’encontre de différents messages des envoyés spéciaux et de la communauté internationale. Il avait promis que son parti mettra en place des stratégies pour soutenir et accompagner les actions du plus grand président du monde. Sa tournée actuelle s’inscrit effectivement dans le cadre de ses stratégies d’accompagnement de la position de Washington contre les assassins de la démocratie en RD-Congo. Le 18 septembre, les assurances que Diongo ramènera dans sa gibecière renforceront les positions des autres ténors de l’opposition en vue du maintien de la pression contre la révision de la constitution.
matthieu kepa