Dialogue, l’appel de Fayulu à l’opposition

Mercredi 22 octobre 2014 - 09:59

Dans la perspective du dialogue tel qu’exigé par la communauté internationale à Joseph Kabila pour résoudre la crise politique qui sévit née des dernières élections du 28 novembre 2011, le forces acquises au changement-FAC via son coordonnateur, Martin Fayulu appelle à l’unité de l’opposition. Cela dans le but de préparer la sortie en douceur de Joseph Kabila.
Fayulu invite d’autres parti-politiques se réclamant de l’opposition de se prononcer à ce sujet pour sauver la nation du risque qu’elle court.
L’élu de Lukunga a affirmé que sa plateforme est prête à mener ce combat avec d’autres forces vives et politiques de la nation dans un seul objectif de barrer la route à l’idée diabolique du régime qui tient mordicus à réviser la Constitution pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016, pour des intérêts obscures. Le président de l’Ecidé l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse avec les chevaliers de la plume et du micro, le jeudi 16 octobre à Fatima.
Fayulu Madidi a soutenu que pendant le dialogue une fois convoqué, il ne sera pas question de boutiquer contre le pays.
Mais, discuter sur les questions brûlantes de l’actualité, la réforme de la CENI, le recadrage du processus électoral, l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, la libération des certains prisonniers politiques notamment Ewanga, Diomi, Mike Mukebayi.
Selon le coordonnateur des FAC, Kabila aura du mal à opérer son coup d’Etat avec la dynamique interne qui s’active contre son troisième mandat. «Si, l’opposition parvenait à faire bloc commun comme ce fut au Sénégal contre Wade qui voulait briguer un troisième mandat, Kabila sera dos au mur, déjà que la communauté internationale s’oppose à son troisième mandat», a-t-il indiqué.
Ce qui justifie les aller-et-retour de Russ Feingold, envoyé spécial de Barack Obama pour la région des Grand-Lacs à Kinshasa. La sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions africaines, Linda Thomas Grienfield vient aussi de donner le ton contre un troisième mandat des certains dirigeants africains notamment Joseph Kabila.
Dans les colonnes de jeune Afrique, la sous secrétaire d’Etat américain chargé des questions Africaines a rappelé à l’ordre des présidents africains en disant que deux mandats leur suffisent!
A Kabila d’avoir la vision de l’aigle pour comprendre le signe du temps qui se joue à sa défaveur.
Kabila est appelé à se prononcer sur le respect de la Constitution qu’il avait juré de défendre et de respecter, le 28 décembre 2011, lors de sa prestation de serment.
Ça sera le seul héritage démocratique qu’il laissera à la nation, le respect de la Constitution.

Yves BUYA

 

Bannière 1xBet Catfish