Vieux de sept à huit ans, Kinshasa vient d’acheter deux aéronefs de marque Airbus A320 moyen courrier au près de la compagnie aérienne italienne «Alitalia». Coût de la transaction, 50 millions USD pour les deux ap¬pareils censés atterrir à l’aéroport international de N’Djili au mois de juillet pour le premier et en mi-août pour le second. Ainsi, la compagnie aérienne rd-congolaise «Congo Airways» créée il y a quelques mois peu lancer les huit lignes retenues avant de les étendre à quatorze.
Il faut dire qu’avec l’achat de ces deux aéronefs avec une capacité de plus ou moins 150 places chacun, le Gouvernement a changé sa première option. Au départ, l’exécutif national voulait que «Congo Airways» commence avec des avions en location. Au finish, le Gouvernement a choisi la voie de l’achat avec une promesse de commander dans les mois qui viennent d’autres appareils de la même marque. Cette fois là, des avions neufs sortis de l’usine de Toulouse, en France. Selon des sources à la Primature, des tractations seraient déjà en cours au près du constructeur français.
A scruter de près, Kinshasa a choisi le constructeur français en lieu et place de l’américain «Boeing». Si le Gouverne¬ment rd-congolais persiste dans sa logique de doter de la nouvelle compagnie aérienne des aéronefs neufs, il faudra se préparer à dépenser des millions de dollars. Tenez, pour un Air¬bus moyen courrier sorti de l’usine, il faut au moins 91,5 millions de dollars. Faites donc la multiplication avec au tant de nombre d’avions que la RD-Congo voudra acheter. Les deux que «Congo Airways» vient d’acquérir à 50 millions USD ne sont pas aussi vieux. Le constructeur avance qu’un Airbus A320 peut durer 35 à 40 ans. Mais sous une surveillance technique recuise avertit le constructeur de Toulouse. C’est dans cette optique que la nouvelle compagnie aérienne, a signé un contrat de maintenance technique avec «Air France KLM» une fois des aéronefs à Kinshasa. De quoi rassuré l’Union Européenne, qui a blacklisté les quelques compagnies aériennes opérant en RD-Congo.
Il y a quelques années, l’Union Européenne avait déclaré des aéronefs en provenance de la RD-Congo de non viables. C’est ainsi que des compagnies privées qui opèrent en RD-Congo n’ont pas des lignes internationales à part quelques lignes régionales, notamment Johannesburg, en Afrique du Sud. En dépit de cette ligne, des passagers région¬aux en partant de Kinshasa préfèrent prendre place à bord de «South Africa Airways». L’ambition du Gouvernement, c’est de doter la nouvelle compagnie aérienne des avions long cour¬rier (Airbus A330) pouvant relier Kinshasa-Bruxelles sans être inquiétés par des règlements de l’Union Eu¬ropéenne. Actuellement, il s’observe une concurrence presque déloyale de la part des compagnies aériennes occidentales qui desservent la ligne de Kinshasa. Tenez, «Brussels Airlines» atterrit chaque soir à N’Djili. De son côté, Air France KLM se pose quatre fois par semaine à l’aéroport international de N’Djili.
MOZER MARONE