Dans un communiqué publié le vendredi 26 octobre 2014 par le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, La Démocratie chrétienne informe l’opinion nationale et internationale que des policiers non autrement identifies ont déguerpi tous les occupants de son siège situé dans la commune de la Gombe, et tout l’immeuble l’abritant qui appartient au prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, prenant ainsi possession de tout ce bâtiment.
Ce communiqué rappelle qu’il y a de cela un mois, l’opposant Eugène Diomi Ndongala avait déposé une plainte contre la République démocratique du Congo auprès du Comite des droits de l’homme des Nations Unies siégeant à Genève, à cause de tortures, violations massives de droits de l’homme et de ses droits civils et politiques dont il est victime depuis presque trois ans.
Pour les membres de la Démocratie chrétienne, il s’agit là d’un énième acharnement dont est victime leur leader qui se voit désormais exproprié illégalement de ses biens et privant ainsi son parti de son siège, afin de l’empêcher de fonctionner normalement.
La Démocratie chrétienne rappelle que de juin 2012 en août 2012, son siège avait été illégalement occupé pendant trois mois et « tous les biens de valeur y contenus pillés par des policiers ne disposant d’aucun mandat de saisie », peut-on lire. Cette formation politique de l’Opposition avait déposé plusieurs plaintes aussi bien à l’auditorat militaire qu’à la Brigade criminelle de la police, sans suite. Les biens pillés n’ont jamais été restitués, la victime jamais dédommagée non plus.
La Démocratie Chrétienne dénonce avec la dernière énergie cet énième abus dont elle et son président sont victimes, et prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la poursuite d’actes illégaux de la part des ennemis de la démocratie en République démocratique du Congo.
Par Stone