Les conclusions finales des parties dans l’affaire le procureur contre l’ancien vice-président et sénateur congolais Jean-Pierre Bemba ont débuté mercredi 12 novembre à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye (Pays-Bas). Le procureur près la CPI a demandé la condamnation de Jean-Pierre Bemba, soutenant avoir fourni des preuves que l’accusé exerçait un «contrôle» sur ses hommes déployés en Centrafrique et qui y ont commis des crimes en 2002-2003.
Le sénateur Jean-Pierre Bemba avait envoyé ces éléments en renfort au président centrafricain de l’époque Ange-Félix Passé, qui luttait contre la rébellion menée alors par François Bozizé.
L’accusé n’a jamais nié ces crimes. Il a cependant toujours soutenu que depuis son quartier général à Gbadolite (Equateur), il ne pouvait contrôler des troupes déployées de l’autre côté de la frontière.
Ces audiences de conclusions finales devront durer deux jours.
Par ailleurs, la chambre préliminaire II de cette cour a renvoyé en procès Fidele Babala, Aime Kilolo, Jean Jacques Mangenda et Narcisse Arido pour subornation de témoins dans ce procès.
Dans un communiqué de presse publié mardi, la Chambre préliminaire II a confirmé en partie les charges d’atteintes à l’administration de la justice en l’encontre de Fidele Babala, Aime Kilolo, Jean Jacques Mangenda et Narcisse Arido.
Pour l’instant, les quatre prévenus bénéficient de la liberté provisoire qui leur a été accordée le 21 octobre dernier par la même Chambre préliminaire II de la CPI