Nommée pays hôte de la 21ème conférence des parties à la convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (cop 21), la France va accueillir au mois de décembre prochain les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les scientifiques, les sociétés civiles et les différentes délégations venues de tous les coins de la planète avec espoir de trouver un accord international décisif face au dérèglement climatique.
Appelée Paris 2015, Cop 21 est l’une de grandes rencontres internationales organisées sur le sol français où l’Hexagone est invité à jouer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parties concernées afin d’établir un climat de confiance tout en rapprochant les points de vue et permettre l’adoption d’un accord ambitieux et contraignant contre le dérèglement climatique.
Il faut dire que les assises de Paris constituent une étape décisive dans ce sens qu’elles doivent aboutir à un accord unanime sur le climat qui puisse permettre de contenir le réchauffement global en déça de 2°.
L’Afrique, comme on le sait, n’a pas assez de moyens et de ressources pour faire face aux impacts négatifs du changement climatique suite à la pauvreté qui y sévit.
Ainsi, l’avènement d’une disposition universelle contraignant les nations industrialisées à réduire leurs émissions des gaz à effet de serre est très attendu par les pays africains. Beaucoup de défenseurs de l’environnement estiment que l’heure est arrivé où il faut éviter les mots et les accords vides.C’est alors que l’Afrique dans toute son entièreté criera victoire.
Car, en réalité, les Africains n’ont pas contribué au réchauffement de la planète mais qu’elle est la première à en subir les conséquences. Autrement dit, ils sont entrain de payer le prix de la richesse et du progrès réalisés ailleurs au moyen d’un développement à forte intensité de carbone. » L’Afrique perdra plus que beaucoup si aucun accord sur le changement climatique n’est signé » a dit l’ancien premier ministre Ethiopien, Meles Zenawi à Copenhague lors de la COP15.
Rappelons que l’année dernière, il s’était tenu à Lima (Pérou), du 1er au 12 décembre, la 20ème conférence sur le changement climatique.
Il a été question de poser les jalons pour aboutir à un accord universel de lutte contre le dérèglement climatique à Paris en décembre de cette année. Plusieurs sujets ont été au rendez-vous à savoir : la structure et les éléments du nouvel accord ; la nature, le contenu et le calendrier des contributions des pays ainsi que le problème lié au financement et au développement des initiatives en cours.
Par Jean Paul Kanyinda Buatu/CP