La vie et la santé des consommateurs préoccupe au plus au point la société brassicole Bralima SA. C’est dans ce contexte de la recherche du bien-être de ses clients, que la Fondation Bralima et la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR), ont procédé au lancement de la 2ème phase de la campagne de sensibilisation « Boire ou conduire, il faut choisir » année 2015, afin de contribuer à la réduction des cas d’accidents de circulation routière dû à l’ivresse au volant.
Le coup d’envoi de cette campagne a été donné le vendredi 18 septembre 2015 à la place du 30 juin (Gare-Centrale), dans la commune de la Gombe; par le représentant du Vice-Premier ministre en charge de l’intérieur et Sécurité, Makolo Kotambola. C’était en présence du Directeur Général ai de Bralima, Andrea Poletto, du président de la CNPR, du directeur Corporate Relations de Bralima, Laurent Bukasa, du représentant du commissaire Provincial de la police, des agents de Bralima et du CNPR, et plusieurs autres invités.
En tant que brasseur et entreprise visant la maximisation des recettes, la logique pour beaucoup serait que la Bralima voit ses clients boire davantage. Ce qui parait pour eux comme une contradiction aux objectifs visés par cette campagne. Pour expliquer ce contraste Andréa Poletto a, dans son allocution, fait allusion à la responsabilité sociétale de la Bralima, qui la pousse à accorder une attention soutenue à la sécurité de ses consommateurs. En tant que responsable, a-t-il soutenu, Bralima voudrait avoir des clients qui consomment responsables pendant longtemps, en lieu et place de ceux qui consomment beaucoup en peu de temps et se retrouvent rapidement hors d’usage. Il a donc appelé les uns et les autres à intérioriser cette conception afin de promouvoir fa sécurité routière et un comportement meilleur de la part des consommateurs. Avant de féliciter et souhaiter plein succès au partenariat entre la Bralima et le CNPR, le DG ai de Bralima a invité chacun à réfléchir, au travers ce message « boire ou conduire il faut choisir », sur les conséquences qui peuvent découler de la combinaison des deux actions sur soi-même et sur les autres en cas d’accidents sur la route.
CNPR : Bralima SA leader et exemple pour les autres
Le président de la CNPR, Vale Manga, a quant à lui, affirmé dans son discours, que l’action d’exhortation et de sensibilisation menée par la Bralima pour améliorer la sécurité routière dans la ville de Kinshasa, la place en position de leader d’entreprise brassicole en matière de prévention .et sécurité routière en RDC. Ainsi, il a invité les autres acteurs évoluant dans ce secteur, à tirer la leçon en suivant l’exemple de la responsabilité sociétale de la Fondation Bralima Asbl, filiale du groupe HEINEKEN, en matière de consommation responsable d’alcool tout en protégeant la vie humaine. Le président du CNPR a ensuite passé en revu les statistiques des nombres d’accidents et des décès dû à l’alcool au Congo. Selon les chiffres avancés par le CNPR et la PCR, en 2013, l’on a enregistré 485 décès pour un total de 2842 cas d’adents de circulation routière. Selon Vale Manga, suite à la politique de communication mise en place en vue du changement de comportement, la RDC a enregistré une baisse drastique du taux d’accidents en 2014, avec 332 tués pour un total de 1686 accidents, soit 28 décès par mois.
Après ces allocutions, tous les agents et cadre de la Bralima et du CNPR ont pris part à la caravane motorisée, dans des véhicules (CNPR, Bralima) e plusieurs bus Transco, munis des instruments de sonorisation (baffles, micros, mégaphones), des flyers et des autos-collants. Tous porteurs du même message de conscientisation: « Boire ou conduire, il faut choisir ; Nous nous recommandons de consommer l’alcool de manière responsable L’alcool au volant est un risque non seulement pour vous-même, mais aussi pour les autres usagers de la route »; etc.
Ce tour de la ville qui a commencé par la gare centrale, a pris le chemin de Kintambo Magasin, puis la route de Matadi pour l’UPN, ensuite Rond Point Ngaba, Place de l’Echangeur, puis Kingasani ya suka, avant de revenir vers Victoire et chuter au rond-point Huileries.
Par Myriam Iragi