Après la Gare centrale, les vendeurs d’œuvres d’art ont été chassés de la place Royal. Un monument a été érigé à la place où se tenait le marché des œuvres d’art. Il s’agit d’un énième déguerpissement de ce marché qui est déjà passé par les Galeries présidentielles, l’immeuble Botour et la Gare centrale en face de l’ex ONATRA. Ces vendeurs sont à cheval entre l’enclos de Maisa Parc et l’ancien emplacement, en attendant de potentiels clients. Ils sont environ 600 pères de famille de nationalité congolaise qui se retrouvent dans la rue. Ces sculpteurs et peintres plaident pour une installation dans un endroit sûr par les autorités de la ville.
Les étalages de ces débrouillards ont été tout simplement cassés en leur absence et sans qu’ils n’en soient préalablement préavisés. Ils leur ont tout simplement interdit de ne pas vaquer à leurs occupations pendant quatre jours pour des raisons d’inauguration de l’hôtel du Gouvernement.
" Nous sommes restés à la maison. C’est à ce moment ils sont venus brûler en notre absence nos étalages et certaines œuvres d’art. Nous sommes des véritables sinistrés puisque nous avons perdu beaucoup des objets d’art " a déploré un vendeur en sanglot. " On ne peut pas nous traiter comme des étrangers, alors que nous sommes de congolais " a-t- il précisé avec beaucoup d’amertume.
" Comment les autorités peuvent-elles méconnaitre l’importance des œuvres d’art qui valorisent la culture congolaise. Et pourtant c’est l’identité de tout un peuple. Le Gouvernement dispose de plusieurs endroits où, il faut installer ce marché. Nous avons un terrain en face de l’Assemblée provinciale, à coté du cimetière de la Gombe, il y a un parc qui est vide, on pouvait même aménager cet endroit pour nous mettre là " a proposé Ruffin Manzambi en larmes.
" Après avoir été prié de quitter les galeries présidentielles, puis le terrain où a été érigé l’immeuble Botour, le marché des arts a été installé pendant 10 ans à la place de la Gare centrale. Mais nous avons été à nouveau déplacés vers la place Royal, à la suite de la modernisation du Boulevard du 30 juin " a souligné Jean Matamba, sculpteur, 45 ans révolu.
Le Gouvernement provincial proposait d’installer les vendeurs d’œuvres d’art dans un endroit sur. Les pourparlers se poursuivent entre les représentants des vendeurs et les autorités provinciales. Simard Simon TSOUMBOU