Santé

Les infirmiers, médecins et administratifs de la province du Kasaï Oriental, revendiquent le paiement de leurs primes de risque non perçues depuis deux mois. Ils l’ont dit ce jeudi 27 aout lors de leur assemblée générale ordinaire tenue à l’hôpital général de référence de Kansele. Ils dénoncent ce qui parait comme une injustice dans le traitement des professionnels de la santé.

Une importante quantité de produits pharmaceutiques pour les malades souffrant de la tuberculose est arrivée depuis le début de la semaine à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Le Coordonnateur provincial de lutte contre la tuberculose, Docteur Jean-Pierre Mukeba, précise que ce stock est destiné à toutes provinces qui formaient encore il y a peu de temps le Katanga. Déjà, dans la zone de santé de Kasenga, plus de vingt malades dépistés attendent le traitement. «C’est une rupture généralisée que nous avons connu depuis avril dernier.

Des anesthésistes et réanimateurs réunis au sein de la Société d’Anesthésie- Réanimation de la République Démocratique du Congo (SARDC) viennent de dresser un état des lieux de leur secteur. C’était à l’issue du troisième congrès de leur organisation tenue à Kinshasa le week-end dernier.

Quatre enfants sont décédés en deux jours des suites de la rougeole dans le territoire de Manono dans la province du Tanganyika. L'administrateur du territoire a lancé samedi 22 août un appel aux parents pour amener leurs enfants à la vaccination, afin de contrer la maladie. Les quatre décès sont survenus dans une même famille. Le premier cas est intervenu le vendredi et les trois autres, le samedi. Il s'agit des enfants issus d'une famille membre d’une secte réfractaire à la vaccination des enfants. «Mon enfant même aussi a été confirmé souffrant de la rougeole.

Les participants aux assises sur la semaine d’allaitement maternel se sont engagés à militer en faveur de ce mode d’alimentation pour les nourrissons jusqu’à six mois après leurs naissances. C’est ce qui ressort de l’échange qui a clôturé la semaine d’allaitement maternel organisée du 18 au 24 août par l’Unicef en collaboration avec le ministère provincial de la Santé publique. Selon le chargé du programme de nutrition de la province, seules 48% des mères pratiquent l’allaitement maternel exclusif.

Les médecins anesthésistes et réanimateurs de la RDC réunis au sein de la Société d’anesthésie-réanimation de la RDC (SARDC) plaident en faveur de la prise en charge par le Gouvernement des hôpitaux de l’Etat. Telle est l’une des retombées du troisième congrès de cette structure organisé du 21 au 22 août dans la salle de conférences de l’hôpital Biamba Marie Mutombo. Le maitre de séant de ce 3ème congrès de la SARDC plaide ainsi, au nom de la corporation, pour une prise en charge effective par le Gouvernement, des hôpitaux de l’Etat notamment en matériels d’anesthésie et de réanimation.

Les députés nationaux élus de l'Ituri plaident auprès du gouvernement pour l'obtention des vaccins et sérums antirabiques afin de lutte contre la rage qui continue à faire des victimes dans les territoires de Djugu, Irumu et Aru. Ils ont fait ce plaidoyer, samedi 22 août, à Bunia, sur base de rapport de la Division provinciale de la Santé.

Prendre en charge les victimes de mariage précoce pour leur réintégration sociale, impliquer les enfants dans la prise des décisions les concernant sur le mariage précoce... Telles sont les recommandations issues de l’atelier d’élaboration du plan d’action national pour mettre fin au mariage des enfants en RDC. Au terme de ces assises de quatre jours, les participants venus de toutes les provinces du pays, demandent au gouvernement de remplacer le concept " lutte contre le mariage d’enfants " par " l’accompagnement des communautés contre les mariages d’enfants ".

Une centaine de médecins des hôpitaux publics ont manifesté jeudi 20 août devant le bureau du Premier ministre à Kinshasa. Ils réclament des primes de risque qu’ils n’auraient pas perçu depuis plus de trois ans pour certains.

Deux personnes sont mortes de tuberculose lundi 17 août à la prison centrale de Mbuji-Mayi, a-t-on appris des sources pénitentiaires. Ces décès sont dus à la tuberculose pulmonaire et à une sous-alimentation, précisent les mêmes sources. Les deux victimes sont des détenus civils dont un mineur de 17 ans. La population pénitentiaire de la prison centrale de Mbuji-Mayi est estimée à environ 850 détenus.