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Le VPM n'est plus membre du bureau politique du Parti Lumumbiste unifié. Willy Makiashi a été exclu par le patriarche, Antoine Gizenga lui-même. Le vieux leader agacé par les dérapages et maladresses de Makiashi a fini par céder aux appels incessants d'autres cadres du parti qui voulaient depuis longtemps le mettre en dehors du jeu. Parfois zélé, Makiashi s'est permis d'aller représenter le Palu au dialogue sans mandat, ni qualité alors que les délégués désignés par le parti étaient connus. Acte de trop. Il fallait sévir et Makiashi en a payé cash.

Le président du Courant démocrates rénovateur (CDER) et coordonnateur du Front Démocrates, Jean Lucien Bussa, a insisté, hier mardi 13 septembre à Kinshasa, auprès du journal La Tempête des Tropiques, pour le respect de la Constitution au cœur du dialogue.

Au lendemain de l’annonce de la suspension de la participation de l’opposition aux travaux du dialogue, le facilitateur Edem Kodjo a invité mardi 13 septembre les parties prenantes à ce forum à ne pas perdre de temps et à aplanir leurs divergences. Le Togolais a appelé les participants au dialogue à trouver rapidement un consensus. « Nous ne devons pas oublier que tout le peuple congolais nous regarde. Et que dans une certaine mesure, nous n’avons pas droit à l’erreur, encore moins à l’échec », a-t-il fait savoir avant d’ajouter :

Saïd Djinnit, Représentant du secrétaire général de l'ONU dans les Grand-Lacs et membre du groupe de soutien au Dialogue, a au cours d'un point de presse tenu le mardi 13 septembre à l'hôtel Pullman, appelé les parties au respect de la feuille de route qu'elles avaient elles-même élaborée. Cet appel du diplomate onusien a été fait après que l'Opposition ait décidé de suspendre sa participation au Dialogue politique pour protester contre la séquence électorale. Saïd Djinnit convie toutes les parties au respect de la constitution et de la résolution 2277.

Mardi 12 septembre à la cité de l'OUA, l'Opposition conduite par Vital Kamerhe a suspendu sa participation au Dialogue pour protester contre la séquence des opérations électorales telle que voulue par la majorité présidentielle: locales au lieu de la présidentielle. Le co-modérateur Vital Kamerhe justifie la position de sa composante. ( suivre l'élément sonore).

Le facilitateur a dit, dans un communiqué publié le 12 septembre, entamer les consultations entre les différentes parties pour ramener l'opposition, conduite par Vital Kamerhe, à la table de négociation. Table qu'elle a quitté pour protester contre la séquence des élections telle que proposée par la majorité présidentielle: locales couplées aux provinciales avant la présidentielle. Edem Kodjo aura fort à faire pour surmonter ce premier blocage majeur.

Plus de doute. La MP a géré de bout en bout le projet du glissement. Un sénateur, en vogue dans la MP, a approché, au nom et pour le compte de la Céni la firme hollandaise, Gemalto, La Céni a été chargée de brouiller les pistes pour rendre presqu’inévitable le glissement du cycle électoral. Avec Gemalto, c’est aussi l’Union européenne qui tend à être éclaboussée par cette maffia à grande échelle.  

Le ministre des affaires étrangères, Raymond Tshibanda vient de perdre un de ses cadres les plus valeureux: Léon Engulu III. Ce dernier vient de claquer la porte de son parti ULDC. Il l'a annoncé le dimanche 11 septembre sur son compte Twitter. « j'ai pris définitivement congé du parti ULDC de R. Tshibanda pour divergences profondes et pour collusion avec mes détracteurs de l'opposition» a twitté le coordonnateur du MNS (mécanisme national de suivi des accords d'Addis Abeba).

L'avion de l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Charles Mwando Nsimba, un de ses plus proches lieutenants, a été détourné le dimanche 11 septembre sur Bukavu alors qu'il se rendait à Kalemie. Alors Moïse Katumbi ne décolère pas. Pour lui c'est la preuve de l'absence d'une démocratie et d'un état de droit en RDC. Katumbi accuse le gouvernement de vouloir faire sombrer la RDC dans le totalitarisme. Il fait aussi remarquer que ces graves atteintes aux libertés individuelles intervient alors que le régime parle de décrispation politique dans un soi-disant dialogue national.

Proche parmi les proches du président Joseph Kabila, Pierre Lumbi Okongo, son ex conseiller spécial, a dit de lui qu'il n'était pas «un diable» et qu'il le «respectait». L'ancien ministre des infrastructures a même dit qu'il ne voyait aucun inconvénient à le rencontrer à nouveau. Si l'occasion se présentait, le président du MSR ( Mouvement social du renouveau) dirait à Kabila ceci selon lui : « ta grandeur ne sera que renforcée s'il faisait lui-même respecter et appliquer la constitution congolaise sur laquelle tu as prêté serment».