L‘économie congolaise a besoin de têtes pensantes pour bien se développer.
La dédollarisation de l’économie congolaise décrétée depuis quelques années en RDC doit cesser de demeurer un simple slogan. Elle doit effectivement s’appliquer sur toute l’étendue de la République afin de donner «un nouveau souffle » à l’économie nationale. Pour y arriver, gouvernants comme gouvernés doivent mettre la main à la pâte.
Economie
La révolution de la modernité n’est pas un slogan creux à l’Office de Gestion du fret multimodal (OGEFREM), le 30 novembre 2015, des travaux de construction du bâtiment devant abriter le bureau de l’agence de Lufu, territoire de Songololo dans le Kongo Central, en est la énième preuve. Cette partie a été ciblée en raison du flux important du fret observé ce dernier temps provenant de l’Angola vers la RDC et vice-versa.
Une cérémonie sobre mais pleine de signification a donné un cachet particulier à la cité frontalière RDC-Angola de Lufu le lundi dernier.
Le constat est fait dans tous les segments du commerce intérieur national.
La situation de précarité actuelle de la MIBA (Minière de Bakwanga) préoccupe de nombreux fils et filles du Grand Kasaï qui tiennent à voir cette société publique retrouver sa bonne santé d’antan.
Le ministre congolais du Plan, Georges Wembi, a estimé jeudi 27 novembre à Kinshasa que la collecte, le traitement et de la diffusion des données statistiques de qualité, sont importants dans le développement durable en RDC.
«Les statistiques constituent un outil de gestion dans toutes stratégies de développement, sans lesquelles le pilotage de nos politiques risque d’être désorienté», a-t-il déclaré à l’occasion d’une matinée sur l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le travail statistique.
Le nouvel Ambassadeur de France en République Démocratique du Congo, M. Alain Rémy, est allé à la rencontre du Ministre de l’Economie Nationale, le professeur Modeste Bahati Lukwebo, à l’occasion d’une audience que celui-ci lui a accordée le vendredi 20 novembre 2015, en son cabinet de travail fonctionnant dans l »Hôtel du Gouvernement, dans la commune de Gombe.
La République démocratique du Congo (RDC) table sur un investissement de 52 milliards USD à l’horizon 2030 pour résoudre la problématique de l’énergie, le taux de desserte de la Société nationale de l’électricité (Snel) étant présentement de 9%) à cause de la vétusté des infrastructures et de la modicité des moyens financiers.
Pour contrecarrer la baisse des cours des minerais qui occupent un poids important dans la croissance économique de la RDC, la Troïka stratégique, réunie hier lundi 23 novembre à la Primature, a invité les ministères sectoriels compétents en la matière à réfléchir sur la diversification de l’économie congolaise. Ce, après avoir exploré les stratégies à court, moyen et long terme pour garantir la résilience de l’économie congolaise, en privilégiant sa diversification.
“Les citoyens Congolais aspirent, une participation totale à la gestion de l’Etat, à travers le suivi public, notamment, l’exécution du budget de l’Etat, étant donné que ce peuple est le souverain primaire d’un Etat. Ainsi, il doit participer à la gestion de la chose publique”.
Kabuya Kalala et Tshiunza Mbiye, tous deux Professeurs à l’Université de Kinshasa, parlent, à leur manière, de grogne sociale et d’embellie économique. Sans doute que la fracture résultant de la réalité, du vécu quotidien des populations et les chiffres, tels qu’avancés, depuis un certain temps, au niveau du gouvernement, est perçue, ici, comme un divorce qui, fondamentalement, crée plusieurs controverses dans les esprits des chercheurs congolais ne sachant pas quel aspect privilégier. Que faire, alors ?