La mesure est peut-être plus pratique pour faire face aux carnages de Beni, celle que vient de prendre le gouvernement provincial du Nord-Kivu en distribuant à 30 chefs de quartiers de la ville des appareils de communication « Motorola » capables de couvrir 10 km2 pour donner une « alerte générale » en cas de danger.
Ces appareils de communication ont été réceptionnés par les membres du comité de sécurité de la ville de Beni. Une trentaine de ces radio de transmission ont été remises à différents chefs de quartiers présents à l’audience exclusive leur accordée par le gouverneur Julien Paluku Kahingya .
Avec ces matériels, les responsables de l’armée et de la police nationale seront en contact avec les autorités de la base.
Entretemps, l’autorité provinciale propose que les habitants puissent quitter les zones insécurisées « pour éviter les dommages collatéraux ».
D’autres mesures pratiques doivent être « pensées »
« Cette mesure ne suffit pas à elle seule. Par conséquent, d’autres mesures pratiques doivent être pensées », a annoncé Julien Paluku.
A cette occasion, il a annoncé la poursuite des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les éléments d’un groupe rebelle suspecté d’avoir commis les récents massacres de civils à Kabidiwe..
« Le bilan fait état d’une dizaine d’otages libérés et de butins de guerre récupérés. Ces personnes ont été prises en otage pour transporter les butins. Elles ont été libérées et sont déjà rentrées chez elles », a-t-il expliqué à la presse.