Le Programme Wash que mène la Caritas Congo dans plusieurs diocèses de la République Démocratique du Congo place la sensibilisation au cœur de toutes ses actions. Ce projet, faut-il souligner, s’aligne sur le programme du gouvernement congolais «Villages et Ecoles assainis» (2013-2017). Il est financé par la Caritas Allemagne par l’entremise de l’Unicef qui lui accorde également l’appui technique.
D’après le Wash Program Manager de la Caritas Congo, Dieudonné Banza, les activités de sensibilisation de son Programme à la Caritas Développement Kananga, dans la province du Kasaï Occidental, de décembre 2014 à février 2015, ont touché 500 enfants, 200 femmes et 185 hommes. Trente-six centres de santé, six écoles, six églises et quarante-cinq villages ont été sensibilisés. Cinq rencontres communautaires tenues et trente émissions radiodiffusées ont été réalisées.
Outre l’archidiocèse de Kananga, le Programme Wash exerce ses activités dans les archidiocèses de Kinshasa, de Kisangani et de Bukavu, ainsi que dans les diocèses de Kikwit, de Kenge, d’Inongo, de Mbuji-Mayi, de Luiza, de Kalemie, de Kongolo, d’Isangi, de Wamba, de Lisala, de Kindu et de Kasongo. Il est également opérationnel dans les zones de santé de Muetshi, de Katende, de Benathiadi et de Tshikula, dans la province du Kasaï Occidental. La dernière zone de santé citée, à savoir Tshikula, vient de recevoir, pour la première fois, des animateurs du programme Wash dans les 25 premiers villages.
Mais quelles sont les matières essentielles de la sensibilisation ? Pour le Wash Program Manager de la Caritas Congo, Dieudonné Banza, le programme se penche beaucoup plus sur le village assaini et ses normes, notamment l’assainissement et l’hygiène de l’eau. Autres sujets de la sensibilisation : l’usage des latrines et le lavage des mains, ainsi que l’amibiase chez les enfants et les adultes. Pour réussir leur pari, les équipes de sensibilisation recourent le plus souvent aux spots et aux poèmes sur le village assaini.
Pour rappel, le Programme Wash a comme objectif principal de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité liées aux maladies d’origine hydriques et à l’insalubrité, par le changement de comportement. Il recourt, pour ce faire, à la sensibilisation des communautés locales, à travers les canaux de communication de l’Eglise.
Par Michel LUKA