En désespoir de cause, le pasteur Theodore Mugalu, chef de la maison civile de Joseph Kabila, a multiplié bourdes sur
bourdes dans sa quête de voir la RDC changer de constitution dont la raison inavouée est d’offrir un mandat illégitime et illégal à son chef. Celui qui a traité Russ Feingold (Conseillé spécial de Barack Obama pour la Région des Grands Lacs) de «
déséquilibré spirituel » à cause son opposition à la possible révision constitutionnelle, est devenu champion en boulette
jusqu’au point de porter ombrage à la diplomatie de son pays et de son président. Résultat des courses de cette agitation infecte, il se fait taper sur les doigts par son patron qui lui a interdit formellement de prendre désormais la parole en pub-
lic. Nul doute que ses maladroites sorties médiatiques, où il parle avec passion, sur le dossier révision lui ont
coûté sa parole en public. Il lui a été aussi clairement signifié de mettre fin à ses initiatives malencontreuses pro-révision avec certains membres de la société civile comme celle qu’il a organisée dernièrement à l’Hôtel Berverly où l’on avait
notamment aperçu le nou veau chef de la Communauté islamique en RDC. Non seulement que ses prises de parole incongrues desser-
vent son patron mais ils coûtent aussi une fortune à l’argent public. De toute façon, Le travail de Mugalu ce n’est pas de prendre la parole à contretemps pour expliquer aux rd-congolais et à l’opinion internationale quel type de Constitution leur
convient. Ce travail, dans un Etat sérieux, appartient au gouvernement et aux partis politiques notamment. Mugalu est payé avec l’argent public pour s’occuper de la Maison civile du Chef de l’Etat. Mais le pasteur nous a habitué à un mélange de genre digne d’une Répub lique bananière où tout le monde fait tout et n’importe quoi en revendiquant sa proximité avec « l’infaillible
Raïs », le seul à détenir la clé du bonheur des rd-congolais. Sa qualité de Chef de la Maison civile lui fait obligation d’observer un droit de réserve notamment sur des matières comme la révision constitutionnelle. Au cas où il l’aurait oublié son
rôle c’est s’occuper de la logistique, de l’intendance, du service médical et des résidences privées et de la liste civile du président de la République. Mais de côté-là non plus c’est pas fameux au regard des dépassements budgétaires du chef de l’Etat au cours de tous es exercices. Mugalu ferait œuvre utile à rationaliser les dépenses de la Maison civile pour offrir des mar-
ges sociales au gouvernement. Ce mélange de genre auquel Mugalu a habitué les rd-congolais, entre son rôle à la Maison civile et celui de propagandiste pro-révision, reflète une gouvernance sans repères où tout le monde peut faire n’importe quoi